Nous sommes aujourd’hui le lundi 22 septembre. Je prends quelques instants pour prier. Avant d’entrer dans la solitude, je peux m’associer à mes proches, ou aux gens qui sont autour de moi. Je les bénis intérieurement et me propose de prier avec eux, à leurs intentions.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Nous écoutons le chant “Trouver dans ma vie ta présence”, interprété par le groupe Vox Angeli.
R/ Trouver dans ma vie ta Présence
Tenir une lampe allumée,
Choisir avec toi la confiance
Aimer et se savoir aimé.
1.- Croiser ton regard dans le doute,
Brûler à l’écho de Ta voix,
Rester pour le pain de la route,
Savoir reconnaître Ton pas.
2.- Brûler quand le feu devient cendres,
Partir vers Celui qui attend,
Choisir de donner sans reprendre
Fêter le retour d’un enfant.
3.- Ouvrir quand Tu frappes à ma porte,
Briser les verrous de la peur,
Savoir tout ce que Tu m’apportes
Rester et devenir veilleur.
Nous prions avec l’évangile de ce jour, chez saint Luc, au chapitre 8.
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour.
Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. « Personne, après avoir allumé une lampe, ne la met sous un vase… » À qui Jésus applique-t-il ce proverbe ? Le contexte le suggère : la lampe qui ne sera pas cachée, c’est d’abord lui ! C’est Jésus. Dieu a introduit la lumière dans le monde, et il ne fera pas les choses à moitié : Jésus sera effectivement la lumière du monde. J’accueille cette promesse : Jésus, tu es la lumière du monde ; Jésus, viens nous éclairer !
2. « Rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour… » Ces mots-là sont-ils, pour moi, une bonne nouvelle ? Suis-je à l’aise avec cette promesse : « rien n’est secret qui ne doive venir au grand jour »… ? Car il s’agit bien d’une promesse : oui, peu à peu, tout sera connu de tous, à savoir la bonté de Dieu, sa justice et sa miséricorde, son rejet victorieux du mal et du péché. Confiant en l’amour de Dieu, j’appelle sur moi l’Esprit qui fera la clarté sur ma propre vie.
3. « À celui qui a, on donnera ; à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir lui sera enlevé. » Tiens ! Jésus serait-il du genre à ne prêter qu’aux riches ? Comprenons plutôt ceci : si tu accueilles la vie, si tu entres dans son jeu (qui est de recevoir et de donner), si tu entres sans réticence dans l’amour qui t’est donné, alors la vie et l’amour vont grandir et se déployer. Cette sagesse évangélique est-elle mon expérience ? J’appelle sur moi et sur mes proches la grâce d’entrer résolument dans l’art de recevoir et de donner, ce qui est vivre vraiment.
Nous écoutons une deuxième fois le texte.
Après avoir médité sur l’Ecriture, je prends le temps de dialoguer intérieurement avec le Seigneur. Je lui parle tout simplement, dans un cœur à cœur.
En écho avec le Christ-Lumière, nous concluons avec cette prière de saint John Henri Newman :
Seigneur Jésus, inonde-moi de ton Esprit et de ta vie.
Prends possession de tout mon être
pour que ma vie ne soit qu’un reflet de la tienne.
Rayonne à travers moi, habite en moi,
et tous ceux que je rencontrerai
pourront sentir ta présence auprès de moi.
En me regardant, ils ne verront plus que toi, Seigneur !
Ainsi ma vie deviendra une louange à ta gloire,
la louange que tu préfères,
en te faisant rayonner
sur ceux qui nous entourent,
par la plénitude éclatante de l’amour
que te porte mon cœur.
Amen
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.