Aujourd'hui nous sommes le mardi 22 avril, dans l’octave de Pâques.
Au début de ce temps de prière, comme à l’aube de chaque jour, je me dispose à accueillir le don de Dieu. J’ouvre les volets de mon être et me laisse rejoindre par la lumière de sa parole.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Gloire à toi Seigneur source de toute joie” par la Communauté de l’Emmanuel.
Le seigneur est ma lumière et mon salut
Le seigneur est le rempart de ma vie
Je vivrai dans la maison du seigneur
Maintenant et à jamais
R/ Gloire à toi, seigneur, source de toute joie
Gloire à ton nom, ô Dieu très saint
Gloire à toi, seigneur, ô toi, le roi des rois
Amen, alléluia
Que mon cœur exulte, mon âme te loue
Tu ne peux m'abandonner à la mort
Tu m'apprendras le chemin de la vie
Plénitude de la joie
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 20 de l’évangile selon saint Jean.
En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Marie-Madeleine a suivi Jésus, et comme Pierre en son temps, elle pouvait dire « à qui pourrais-je aller Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle ! ». La voici aujourd’hui près du tombeau d’où ne jaillit qu’absence et ténèbres. Ses pleurs disent son désarroi et sa souffrance. Je peux présenter au Seigneur mes souffrances, celles de mes proches, celles du monde. Je les dépose dans le silence.
2. « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? ». Les anges, puis Jésus lui-même, rejoignent Marie-Madeleine au creux de sa douleur. Je peux contempler la manière dont Jésus se fait proche, avec délicatesse, respect, douceur.
3. « Marie » : en entendant son nom, Marie-Madeleine reconnaît Jésus et s’exclame : « Rabbouni ». Il est bien celui qu’elle cherche, mais elle est déplacée dans sa quête : « Ne me retiens pas … Va trouver mes frères » lui dit Jésus. Sa relation au Christ s’ouvre aux frères et sœurs, à l’Eglise naissante. Son chemin personnel se fait fraternel. Je médite sur cette invitation, cette conversion à laquelle Marie-Madeleine est appelée.
J’écoute à nouveau ce passage, en accueillant la présence de Jésus sur mon chemin de disciple.
Dans la confiance et la paix, je me tourne vers le Christ qui me rejoint sur mon chemin. Je lui parle simplement de ce que je garde de sa parole pour aujourd’hui. Avec lui, et tous mes frères et sœurs en humanité, je prie le Père.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen