Aujourd'hui nous sommes le lundi 21 avril, dans l’octave de Pâques.

Au début de ce temps de prière, habité de la joie de la Résurrection, je me dispose à écouter la parole du Seigneur. Je lui demande la grâce de demeurer dans sa joie, de m’ouvrir aux signes de la Vie plus forte que la mort.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

En ce lundi de Pâques, laissons-nous entraîner par le chant de Glorious “Alléluia hé”.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 28 de l’évangile selon saint Matthieu.

En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. » Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Au matin de Pâques, les femmes trouvent le tombeau où Jésus était déposé ouvert et vide. L’ange leur dit « vous cherchez Jésus le crucifié, il n’est pas ici ! ». Premiers témoins de cette révélation, elles portent la nouvelle avec crainte et grande joie. Quel sentiment m’habite à l’écoute de l’annonce de la résurrection du Seigneur ? Quel chemin s’ouvre devant moi ?

2. « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. ». La Galilée, le lieu du quotidien, de l’ordinaire. C’est là que Jésus nous rejoint, ressuscité. Je peux faire mémoire des signes de la présence du Christ dans ma vie, ou demander la grâce de les reconnaître.

3. Les femmes ont écouté la parole de l’ange et se sont laissées conduire par l’étonnante nouvelle. Les soldats ont préféré la parole des grands prêtres et se sont fermés au mystère dont ils étaient, eux aussi, témoins. Le doute, le refus peut-être parfois, peuvent troubler mon chemin de disciple. Dans une confiance renouvelée par ces jours de fête, je peux redire les mots de la foi : oui Seigneur, je crois que tu es Vivant, je crois en la Vie éternelle.

J’écoute à nouveau ce récit. Je peux me rendre davantage attentif au chemin de foi des femmes.

Pour terminer ce temps de prière, je me tourne vers Jésus, source de toute vie : je lui confie ce qui m’habite, je lui parle comme un ami parle à son ami.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen