Aujourd'hui nous sommes le lundi 21 octobre.

« Rendez grâce au Seigneur et bénissez son nom ! » Je commence ma prière, et ma semaine, avec gratitude et reconnaissance envers Dieu notre Père, pour sa fidélité au long de mes jours.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons “Bénis soit son Saint Nom”, d’Exo.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 12 de l’Evangile de Luc.

En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.” Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?” Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. « Qui donc m’a établi pour être votre juge ou votre arbitre ? ». Jésus ne se laisse pas enfermer dans un camp contre l’autre. Pour autant, Jésus est sensible aux injustices, il incarne même la justice selon Dieu. Mais il n’arbitre pas à notre place. Je me rappelle les occasions où j'essaie de tirer la couverture à moi, en pensant que je suis innocente et que Jésus est forcément de mon côté.

2. « Gardez-vous bien de toute avidité ». Jésus nous aide à pointer les obstacles et les freins qui entravent notre ouverture à la vraie justice. L’avidité, c'est-à dire l’envie de posséder, la voracité, la cupidité, toutes ses envies d’attirer à soi… Nous demandons justice au lieu de rendre grâce. C’est une façon de tout centrer sur nous. Je médite cela.

3. Jésus ridiculise “ celui qui amasse pour lui-même” celui qui épargne pour se mettre en sécurité dans le futur. Mais comment, au contraire, être «riche en vue de Dieu »? C’est le service des autres, au présent, c’est notre disponibilité dès aujourd'hui qui compte. Comment me rendre disponible dès aujourd’hui pour quelqu’un qui en a besoin?

En écoutant à nouveau l’évangile, je me rends attentive à la manière dont Jésus nous conseille.

Je partage avec Jésus ce que j’ai entendu de Lui. Je peux lui demander la grâce d’ajuster la relation à mes biens.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen