Aujourd'hui nous sommes le dimanche 20 octobre de la 29ème semaine du temps ordinaire.

Avec tous les chrétiens réunis au nom de Jésus à travers le monde, je demande la grâce de me laisser interpeller par la Bonne Nouvelle. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Voici le Serviteur” de l’Emmanuel.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 10 de l’Évangile de Marc.

En ce temps-là, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. » Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. » Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean. Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je contemple l’échange entre Jésus, Jacques et Jean. Ils arrivent avec une requête pressante. Jésus est prêt à les écouter. Ils expriment leur désir de se retrouver le plus proche de Jésus, de participer à « sa gloire ». Certes, il est probable qu’ils comprennent cela comme une sorte de place d’exception, qui donne accès à la notoriété. Et moi, comment répondrai-je aujourd’hui à la demande de Jésus : « que voulez-vous que je fasse pour vous » ?

2. Comme les autres disciples, je peux être choqué par la démarche de Jacques et Jean, par ce qui peut paraître de l’orgueil. Jésus accueille leurs paroles sans jugement. Il reconnaît en eux la volonté d’être avec Lui, même si elle est mélangée à de l’ambition. Il en fait une occasion d’enseignement pour leur révéler ce que la vie de disciple implique : parcourir le même chemin que le Maître, et comme Lui passer aussi par des difficultés. Je médite cela.

3. Sur l’exemple de Jésus, l’autorité n’est pas une question de pouvoir. Gouverner pour Lui signifie se mettre au service de la personne, l’aider à grandir, à trouver sa place dans le groupe, dans la société. De quelle manière j’assume les responsabilités qui me sont confiées ? Quelles valeurs animent ma conduite ?

Lors de cette deuxième écoute, je reste sur le passage qui m’a le plus interpellé.

Avec Jésus, dans la simplicité du cœur, je lui confie une réflexion, une demande. Je m’ouvre à Lui dans une amitié confiante.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen