Aujourd'hui nous sommes le mercredi 21 août et nous fêtons saint Pie X, pape de 1903 à 1914.

Je demande au Seigneur la grâce de répondre généreusement à son appel à œuvrer pour son Royaume. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Les moines de Keur Moussa chantent Le Seigneur est tendresse et pitié.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 20 de l’Évangile de Matthieu.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Je regarde le maître du domaine qui va lui-même, personnellement, chercher les ouvriers. Il a des intendants, mais c’est lui qui rencontre chacun, qui appelle, qui invite à travailler à sa vigne. Il sort plusieurs fois par jour, à des heures différentes. C’est au fond ainsi que Jésus procède dans notre vie. Je fais mémoire de toutes les fois où il m’a appelé, cherché, invité…

Point 2
Le soir venu, le comportement du maître est choquant. Il donne à tous le même salaire. Dans le Royaume de Dieu ce qui importe ce n’est pas d’abord ce que chacun peut produire, ce qui est le plus important c’est la personne ! Dieu n’est pas dans une logique d’intérêt, mais dans une logique d’amour. Comment cette attitude interpelle mes relations au quotidien ?

Point 3
« C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. ». Entendre ce verset peut me soulager. Il y a tellement d’occasions où je me sens le dernier, y compris dans la relation à Dieu ! Cependant, je reconnais que quand je suis confronté à un exemple concret, comme celui de la parabole, la question du mérite trouble mon cœur. Je me tourne vers Dieu et je contemple sa bonté qui dépasse toute mesure.

J’écoute le texte une deuxième fois et je reste sur le verset que je sens être pour moi aujourd’hui.

Pour terminer, je prends le temps de partager à Jésus mon désir de répondre à son appel et ma soif d’accueillir sa bonté qui adoucit mon cœur.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen