Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 21 juin et nous faisons mémoire de St Louis de Gonzague. Fils aîné d’un aristocrate italien de la fin du XVIème siècle, promis à une carrière d’honneurs, le jeune Louis s’en détourne pour se faire religieux jésuite, dans l’idée de se donner tout entier. Alors qu’il étudie la théologie à Rome, une épidémie de peste l'amène à se livrer tout entier au soin des malades. Il meurt d’épuisement à 23 ans et reste le saint patron des étudiants. Au seuil de cette prière, je me présente devant Dieu et lui demande de façonner mon cœur et mon oreille. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Les fraternités monastiques de Jérusalem chantent Tu es Saint Dieu Tu es saint Fort.

Tu es saint Dieu, Tu es saint Fort, Saint Immortel, prends pitié de nous !

Tu as revêtu notre faiblesse
Et tu nous as revêtus de ta splendeur ;
Tu as fait entrer l’Eglise, ton Épouse,
Dans la chambre nuptiale du Royaume Nouveau.

Seigneur, ne regarde pas nos péchés,
Mais la foi de ton Eglise ;
Prends-nous en ta douce pitié,
Toi qui es plus grand que notre cœur.

De mon cœur jaillit la louange du soir :
Je chante mon poème en l’honneur de mon roi ;
Que parle en moi ton Esprit Saint,
Qu’il me conduise dans l’espérance de ton Aurore.

Aujourd’hui nous avons contemplé le Seigneur Christ,
Nous avons bu son Sang : il nous a pardonnés,
Nous avons célébré la louange de sa gloire
Et nous veillons dans l’espérance de ton retour.

Jésus, lumière sans déclin,
Fais-nous connaître la beauté de ta croix ;
Par tes mains étendues, rassemble tous les peuples,
Pour les donner au Père en te donnant à lui.

Père invisible, Source de la Lumière,
Fontaine de la Vie et de toute Vérité,
Donne-nous l’Esprit Saint, l’Illuminateur,
Que nous te connaissions, toi et ton Fils Bien-Aimé.

Chantons la bienveillance de Dieu pour les hommes
Et l’abondance de sa miséricorde :
Marie, terre en qui Dieu a semé la joie du monde,
Attente de notre désir, encens de notre prière.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l'Évangile selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent, pas de voleurs qui percent les murs pour voler. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière ; mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, comme elles seront grandes, les ténèbres ! »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« Ne vous faites pas de trésors sur la terre, […] Mais faites-vous des trésors dans le ciel ». Le message du Christ est limpide. Si les richesses de ce monde ne sont pas à dédaigner, le vrai trésor du chrétien se trouve au ciel : le Paradis, la vie éternelle avec Dieu. Je médite cela.

Point 2
« La lampe du corps, c’est l’œil ». La convoitise peut guetter tout un chacun. Or, nous sommes appelés à adopter le même regard que celui de Jésus sur le monde : bienveillant, chaste, honorant. Qu'en est-il de moi ? Suis-je traversé par la jalousie ou le désir de posséder ?

Point 3
Dans l’Evangile, Jésus nous apparaît tantôt flexible et patient, tantôt tranchant et sans détour dans ses interpellations. Il est tout cela à la fois : Jésus nous aime tels que nous sommes mais souhaite aussi que nous soyons transformés par son amour. Pour nous, il veut le mieux : la meilleure version de nous-mêmes, celle d'enfant bien-aimé du Père.

Nous prenons le temps d’une deuxième écoute.

Comme chaque jour, cette fin de prière est une belle occasion pour moi de parler librement au Seigneur. Comme « un ami parle à un ami » ou comme « un serviteur parle à son maître ». Je saisis cette occasion de conversation avec Dieu.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.