Saint Bernard, débordant d’énergie malgré une santé fragile, conseilla les papes et rois de son époque, tout en étant un homme de prière et grand mystique. Que son action dans la contemplation à éclairer les consciences, m’inspire. Accorde de moi, Seigneur, cet esprit de piété filiale, afin de vivre comme des fils et filles de lumière. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen
 
Les bénédictines de Dzogbégan de chantent Benedikto.
 
1
Jésus, les sadducéens, les pharisiens, un docteur de loi : Je regarde ce face-à-face tendu. Et tout à coup surgit cette question qui est une vraie question : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Au début de ce temps de prière, ai-je moi aussi une question à poser au Seigneur ?
 
2
Jésus apporte une réponse simple tirée du décalogue qu’il résume en ce double commandement de l’amour “aimer Dieu et aimer son prochain”. Je regarde maintenant les visages des hommes qui voulaient piéger Jésus. Que peut-il se passer dans leur cœur ? Que se passe-t-il dans mon cœur ?
 
3
Jésus place l’amour comme le socle de toute la foi : « De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. » Un instant, je contemple la vie de Jésus. Chaque instant a été nourri de cette certitude. Enregardant ma vie, qu’est-ce qui pourrait en être davantage irrigué ?
 
Introduction à la deuxième écoute
Le ministère public de Jésus touche à sa fin, l’heure de son arrestation et de sa passion approche. Je réécoute donc sa parole comme un testament, une dernière recommandation qu’il m’adresse.
 
Invitation à une prière personnelle
Je fais mémoire de ce qui s’est opéré pendant ce temps de prière. Je confie au Seigneur mon désir de prendre ma part à ce projet d’humanité relevée. Je lui confie une personne ou une situation qui aurait grand besoin d’être ancré dans l’amour.
 
Prière finale issue d’une homélie de St Bernard sur le Cantique des Cantiques
« Grande chose que l'amour, si du moins il remonte à son principe, s'il retourne à son origine, s'il reflue vers sa source pour y puiser sans cesse son pérenne jaillissement. De tous les mouvements de l'âme, de ses sentiments et de ses affections, l'amour est le seul qui permette à la créature de répondre au Créateur, sinon d'égal à égal, du moins dans une réciprocité de ressemblance... Quand Dieu aime, il ne veut rien d'autre que d'être aimé. Car il n'aime que pour être aimé, sachant que ceux qui l'aimeront seront bienheureux par cet amour même. » (S Ct 83, 4)