Aujourd'hui nous sommes le mardi 20 juin.

Au début de cette prière, je prends le temps de me situer face à toi, mon créateur et le créateur de toute chose. Je te demande la grâce d’ouvrir mes yeux à ta présence, d’ouvrir mon cœur à ta louange. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

La lecture de ce jour est tirée du Psaume 145. Nous l’écoutons une première fois dans son intégralité, chanté par les moines de l’Abbaye de Tamié.

Je veux louer le Seigneur
tant que je vis,
chanter mes hymnes pour mon Dieu
tant que je dure.

Heureux qui s’appuie sur le Dieu de Jacob,
qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu,
lui qui a fait le ciel et la terre
et la mer et tout ce qu’ils renferment !

Il garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés,
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.

Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
“Je veux louer le Seigneur tant que je vis… Lui qui a fait le ciel, la terre et la mer et tout ce qu’ils renferment“. Voilà que ce psaume me place à ma juste place de croyant. Une simple créature qui reçoit tout de Dieu. Et qui admire ses bontés.. Je peux chanter : Ô Dieu, tu es grand, tu es bon !

Point 2
Justice, nourriture, délivrance, guérison, dignité, protection… Nombreuses sont les éloges du psalmiste pour le Seigneur. Le Seigneur nous comble d’actions bienfaisantes. Et moi, si je regarde ces derniers jours, est-ce que je sais dire ce que le Seigneur a fait pour moi ? De quoi puis-je le remercier ?

Point 3
Au cœur du psaume le psalmiste relève: “Le Seigneur garde à jamais sa fidélité”. Je peux prendre appui sur ce roc, sur cette fidélité. Même quand je l’oublie quelque temps, le Seigneur m'attend. Il me fait signe dans ma vie, inlassablement. Je réfléchis en moi-même à cette porte qui me reste toujours ouverte.

Nous écoutons l’extrait liturgique de ce psaume. Je m’approprie la louange du psalmiste.

Prier m’aide à tout accueillir comme un don. Prier me met face au donateur, et de l’émerveillement jaillit alors la gratitude ! Je dis directement au Seigneur tout ce qui me traverse après ce temps de prière.

Avec toute l’Eglise je dis
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen