Aujourd'hui nous sommes le mardi 19 septembre.

Jésus ressuscite bien peu de personnes dans les évangiles : Lazare, la fille de Jaïre et le jeune homme d’aujourd’hui. Par ces gestes, il parle d’une vie plus forte que tout. Mais il ne veut pas nous faire croire qu’il abolit l’épreuve de la mort. Donne-moi Seigneur d’accueillir ce message de vie sans rêver d’un monde où la mort serait absente. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Le choeur Ad Dei Gloriam chante Mon chant d’aujourd’hui.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 7 de l’évangile selon Saint Luc.

En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Jésus est saisi de compassion, nous dit l’évangile. Car cette femme déjà veuve vient de perdre son fils unique, il ne veut pas la laisser seule. A l’école du Seigneur, je me laisse saisir de compassion : de quelles personnes isolées prendrai-je soin ?

Point 2
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi ! » Cette parole du Seigneur est forte. A travers ce jeune homme, c’est aussi à moi qu’il parle. Car si souvent, bien que physiquement vivants, nous sommes morts en nous-mêmes, incapables de vivre ensemble. De quelle mort le Seigneur veut-il me relever ?

Point 3
« Un grand prophète s’est levé parmi nous, Dieu a visité son peuple » disent les témoins de la scène. Saurai-je reconnaître le passage du Seigneur aujourd'hui ? Dans la compassion offerte ? Dans l’aide apportée aux plus vulnérables ?

En écoutant de nouveau ce texte, je prends garde aux émotions : la femme qui pleure, Jésus saisi de compassion, la mère et le fils réunis, la belle crainte des spectateurs…

Seigneur, tu passais par Naïm ce jour-là par hasard et tu as fait ce que ton cœur te dictait. Aujourd’hui, c’est moi qui vais passer dans les rues de ma ville ou de mon village, fais de moi l’instrument de ta présence auprès de ceux que je connais comme de ceux que je ne connais pas, donne-moi le courage d’aller vers eux !

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen