Aujourd'hui, nous sommes le samedi 19 juillet.

Jésus, le serviteur discret remplit sa mission sans faire de bruit. Je demande la grâce d’être, comme lui, un serviteur discret auprès de l’Autre et des autres. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Le Serviteur”, interprété par Celebratio.

S’abaisser au rang de serviteur
C’est répondre à l’appel du Seigneur
Devant Dieu le Père il n’est rien de plus cher
Qu’une vie donnée pour servir ses frères.

Ecoutez ce monde en désarroi
Partagez sa douleur et sa joie
Devant Dieu le Père il n’est rien de plus cher
Qu’une vie donnée pour servir ses frères.

Répandez le bien sans retenue
Qu’avez-vous que vous n’ayez reçu ?
Devant Dieu le Père il n’est rien de plus cher
Qu’une vie donnée pour servir ses frères.

Au repas chacun est invité
Le pain est rompu, le vin versé
Devant Dieu le Père il n’est rien de plus cher
Qu’une vie donnée pour servir ses frères.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 12 de l’évangile selon saint Matthieu.

En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr. Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement. Les nations mettront en son nom leur espérance.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Les pharisiens décident de faire périr Jésus qui guérit un infirme le jour du sabbat et Jésus ne polémique pas, il se retire. Je regarde la scène. J’écoute la colère des pharisiens et le silence de Jésus qui est sûr de lui : il agit selon la loi d’amour de son Père.

2. Jésus est le serviteur docile annoncé par l’Ancien Testament. Il ne cherche pas querelle, il ne crie pas. L’Esprit repose sur lui. Il est confiant dans la mission reçue, il sait comment la mener à bien. Il est dans l’obéissance au Père. Comment résonne en moi sa manière d’être ?

3. Face à la violence des pharisiens, Jésus oppose sa douceur. C’est la même attitude qu’il aura lors de sa Passion. Comment est-ce que je ressens cette douceur ? Le service et l’espérance en sont-ils le fruit ? Comment suivre le Fils sur ce chemin ?

J’écoute à nouveau ce que nous dit Matthieu et j’essaie d’entrer dans la connaissance intérieure du Christ pour mieux l’imiter.

Je demande au Seigneur la grâce de son Esprit, qu’Il me délivre de ma peur des jugements et de mon besoin de reconnaissance. Et que, assuré de sa présence et à son image, je reste fidèlement dans le service et l’amour.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen