Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 18 juillet.

L’évangile de ce jour nous parle de l’observance de la loi au détriment du bien des hommes. Je me tourne intérieurement vers le Seigneur, en lui demandant la grâce de la justice, pour mieux entendre sa parole aujourd’hui. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Sous ta miséricorde, nous cherchons refuge”, par le foyer de Charité à Ottrott, en Alsace.

R/ Sous ta miséricorde, nous cherchons
refuge, Sainte Mère de Dieu,
Accueille nos prières quand nous crions vers toi.
Mais délivre-nous de tout danger, toi, Marie,
toujours Vierge, glorieuse et bénie.

Gloire à toi, Père saint qui nous a aimés le premier
Et qui as livré Ton fils pour le salut du monde
Gloire à toi Esprit-Saint, le Seigneur de la Vie,
Par qui le Fils naît de Marie, la mère des vivants.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 12 de l’évangile selon saint Matthieu.

En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. L’histoire a lieu un jour de sabbat. Pour nous, ce serait un dimanche. Un jour de repos, un jour donné à Dieu, un jour reçu. En notre époque d’accélération, en quoi ce jour est-il différent pour moi ? Est-ce l’occasion de couper mon téléphone portable pour être là, avec moi-même et avec les autres ?

2. « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » dénoncent des pharisiens. Ceci est permis, cela est défendu… Les repères me sont peut-être bien utiles pour mener ma propre vie sans avoir à discerner sans arrêt. Mais comment éviter de porter un jugement sur la vie des autres ?

3. Jésus dit : « Je veux la miséricorde, non le sacrifice ». Jésus nous invite à regarder le cœur de l’homme, à ne pas entrer dans le jugement, à ne pas nous fier aux apparences. Ou, comme dit Saint Ignace de Loyola, « à sauver la proposition de l’autre ». Je médite cela.

Je me prépare à écouter de nouveau ce passage et je me laisse gagner par la parole de Jésus.

Je confie au Seigneur une situation, une pensée, une parole pour laquelle je n’ai pas fait preuve de miséricorde. Je lui demande la grâce de son regard.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen