Aujourd'hui, nous sommes le mercredi 19 juin.
Alors que ce temps de prière commence, je me dispose à ce que je souhaite vivre : une respiration dans ma journée, un enracinement spirituel, une rencontre avec Dieu. Je Lui demande de me faire la grâce de Le rencontrer aujourd'hui. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
Nous écoutons un air populaire ancien qui chante la grandeur de Dieu.
Que je suis comblé quand tu m'appelles,
O Seigneur qui m'as aimé (bis)
De ta croix sans fin tu me regardes
Et tu m'offres ton pardon.
Que je suis comblé quand tu m'appelles,
O Seigneur qui m'as aimé (bis)
Viens ôter de moi ce cœur de pierre,
Crée en moi un cœur nouveau (bis)
Guéris-moi, Seigneur par tes blessures,
Fais moi vivre par ta mort.
Viens ôter de moi ce cœur de pierre,
Crée en moi un cœur nouveau (bis)
Dieu très bon ton cœur est sans défense,
Quand un pauvre crie vers toi (bis)
Tu te fais sa part, son héritage,
Tu le prends auprès de toi.
Dieu très bon ton cœur est sans défense,
Quand un pauvre crie vers toi (bis)
Donne-moi d'entendre ta Parole,
Viens guérir ma surdité : (bis)
Que ta voix puissante et souveraine
Me réveille du péché.
Donne-moi d'entendre ta Parole,
Viens guérir ma surdité.(bis)
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’Évangile selon Saint Matthieu.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
En Carême, nous avions été invités à jeûner, prier et faire l’aumône plus qu'à l'ordinaire. Alors que nous sommes désormais dans le temps ordinaire, je peux me demander : qu'ai-je gardé de ces pratiques que le Christ nous enseigne dans le texte de ce jour ? Dans mon quotidien, avec quoi serait-il bon de renouer?
Point 2
Jeûner, c’est faire l’expérience de la privation. De ce qui est vraiment important et de ce qui ne l’est pas. Prier, c’est faire l’expérience de la relation personnelle à Dieu. Connaître le Rocher sur lequel je peux bâtir ma vie. Donner, c’est ne pas oublier le prochain en qui je peux aussi voir le visage du Christ. Je médite cela.
Point 3
Face à l’aumône, le jeûne et la prière, Jésus met sérieusement en garde: que ces actions ne soient pas une manière de se montrer, d’épater la galerie. Elles doivent être offertes à Dieu. Dans le secret. Et refléter une disposition intérieure, sous peine d’hypocrisie et de vanité. Conscient de cela, je m’interroge: comment agir ?
Nous allons maintenant écouter une deuxième fois l’Évangile. Pour cela, je choisis un point d’attention particulier sur lequel je focaliserai mon écoute : l’appel à l’humilité contre la vanité, ou l’appel à la vérité de mes actes en accord avec mon cœur. Je choisis celui qui me parle davantage.
A la fin de ce temps de prière, j’ai maintenant la possibilité de m’entretenir quelques instants en cœur-à-cœur avec le Seigneur. J’en profite pour m’ouvrir à Lui.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen.