Mardi 18 juin

Evangile du jour : 1 R 21, 17-29

"Tu as fait pécher Israël" 1 R 21

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Mardi 18 juin

Evangile du jour : 1 R 21, 17-29

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Aujourd'hui, nous sommes le mardi 18 juin.
Au seuil de cette prière, je prends le temps de me mettre en présence du Seigneur. Si je le peux, j'allume une bougie ou me retire de manière à être tranquille. Quoi qu'il en soit, j'entre dans le silence intérieur. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

J’écoute Pardonne-moi Seigneur, de la communauté du Chemin Neuf.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 21 du premier livre des Rois.

Après la mort de Naboth, la parole du Seigneur fut adressée au prophète Élie de Tishbé : « Lève-toi, va trouver Acab, qui règne sur Israël à Samarie. Il est en ce moment dans la vigne de Naboth, où il s’est rendu pour en prendre possession. Tu lui diras : “Ainsi parle le Seigneur : Tu as commis un meurtre, et maintenant tu prends possession. C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur : À l’endroit même où les chiens ont lapé le sang de Naboth, les chiens laperont ton sang à toi aussi.” » Acab dit à Élie : « Tu m’as donc retrouvé, toi, mon ennemi ! » Élie répondit : « Oui, je t’ai retrouvé. Puisque tu t’es déshonoré en faisant ce qui est mal aux yeux du Seigneur, je vais faire venir sur toi le malheur : je supprimerai ta descendance, j’exterminerai tous les mâles de ta maison, esclaves ou hommes libres en Israël. Je ferai à ta maison ce que j’ai fait à celle de Jéroboam, fils de Nebath, et à celle de Baasa, fils d’Ahias, tes prédécesseurs, car tu as provoqué ma colère et fait pécher Israël. Et le Seigneur a encore cette parole contre Jézabel : “Les chiens dévoreront Jézabel sous les murs de la ville de Yizréel !” Celui de la maison d’Acab qui mourra dans la ville sera dévoré par les chiens ; celui qui mourra dans la campagne sera dévoré par les oiseaux du ciel. » On n’a jamais vu personne se déshonorer comme Acab en faisant comme lui ce qui est mal aux yeux du Seigneur, sous l’influence de sa femme Jézabel. Il s’est conduit d’une manière abominable en s’attachant aux idoles, comme faisaient les Amorites que le Seigneur avait chassés devant les Israélites. Quand Acab entendit les paroles prononcées par Élie, il déchira ses habits, se couvrit le corps d’une toile à sac – un vêtement de pénitence – ; et il jeûnait, il gardait la toile à sac pour dormir, et il marchait lentement. Alors la parole du Seigneur fut adressée à Élie : « Tu vois comment Acab s’est humilié devant moi ! Puisqu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai pas venir le malheur de son vivant ; c’est sous le règne de son fils que je ferai venir le malheur sur sa maison. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Elie est un prophète : il parle au nom de Dieu. Parce qu'Acab et Jézabel se sont rendus coupables d'une grande injustice, Elie proclame cette vérité : ils ne se sont pas comportés en enfants de Dieu, ils se sont déshonorés. Le prophète Elie se risque à dénoncer tout haut leurs torts. Je médite sur cet engagement pour la vérité.

Point 2
Que vaut la vie d'un paysan face à volonté d’un roi ? Aujourd'hui encore, des innocents meurent chaque jour de la violence des puissants : guerre, agression, persécution, harcèlement. Ils sont si nombreux. Pourtant, comme hier pour Naboth, Dieu a souci de tous, spécialement des petits, des opprimés. Je contemple cela.

Point 3
De son infamie, Acab se repent. Silencieusement. Dieu n'en demande pas plus. Les bras du Seigneur sont toujours ouverts à celui qui se repent. Je scrute mon cœur en me posant cette question : quel pardon pourrais-je demander au Seigneur ? De quelle manière ai-je besoin de sa miséricorde ?
Verité et pardon sont comme deux facettes d'un même amour. Ayant cela à l'esprit, j’écoute à nouveau la lecture qui nous est proposée aujourd’hui.

Alors que cette prière se termine, je profite du temps qu’il me reste pour m’entretenir librement avec le Seigneur. En toute confiance.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen.

Musiques

Partita in G (allemande) de Sylvius Leopold Weiss interprété par Paul Berget
«SL Weiss on 11 Strings» © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes voir la licence de Magnatunes

Pardonne-moi Seigneur de Communauté du Chemin Neuf interprété par Communauté du Chemin Neuf
«Messes et cantiques» © Communauté du Chemin Neuf voir le site de la Communauté du Chemin Neuf

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