Aujourd'hui nous sommes le lundi 18 novembre, et nous fêtons la dédicace des basiliques de S. Pierre et de S. Paul, à Rome. A travers ces églises de pierre, nous faisons mémoire des Apôtres qui nous ont fait connaître l’Evangile.

Je me mets en présence du Seigneur. Je peux l’imaginer qui me regarde, là où je suis. Je lui demande la grâce d’entendre sa parole, et de la garder en mon cœur. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Tu es fidèle” interprété par Carl-Handy Corvil et Victoire.

La lecture de ce jour est tirée du premier chapitre du livre de l’Apocalypse.

Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a confiée pour montrer à ses serviteurs ce qui doit bientôt advenir ; cette révélation, il l’a fait connaître à son serviteur Jean par l’envoi de son ange. Jean atteste comme parole de Dieu et témoignage de Jésus Christ tout ce qu’il a vu. Heureux celui qui lit, heureux ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce qui est écrit en elle, car le temps est proche. Jean, aux sept Églises qui sont en Asie mineure : à vous, la grâce et la paix, de la part de Celui qui est, qui était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont devant son trône. J’ai entendu le Seigneur qui me disait : À l’ange de l’Église qui est à Éphèse, écris : Ainsi parle celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or : Je connais tes actions, ta peine, ta persévérance, je sais que tu ne peux supporter les malfaisants ; tu as mis à l’épreuve ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas ; tu as découvert qu’ils étaient menteurs. Tu ne manques pas de persévérance, et tu as tant supporté pour mon nom, sans ménager ta peine. Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné. Eh bien, rappelle-toi d’où tu es tombé, convertis-toi, reviens à tes premières actions.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Le livre de l’Apocalypse fait jouer notre imagination, pour entrer dans le mystère de la relation de Dieu avec son Église. Je regarde le Seigneur s’adresser à chacune de ses Églises, à chaque communauté de chrétiens qui essaye de vivre de sa vie. Je peux imaginer son regard, fait d’amour et d’exigence, pour chacune d’elle.

2. Je peux entendre les paroles d’encouragement adressées à l’Eglise d’Ephèse. Son sens de la vérité qui lui fait démasquer les faux prophètes. Elle fait aussi preuve de persévérance dans l’épreuve. Où est-ce que je vois de la persévérance? Qui est-ce qui se bat pour faire la vérité autour de moi? J’y réfléchis.

3. « Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné. » Toutes les qualités de l’Eglise d’Ephèse ne suffisent pas au Seigneur. Il cherche le cœur, et l’élan de l’amour. Et dans mon coeur, y-a-t-il un amour à réveiller ? Je cherche à me souvenir d’un temps fort avec le Seigneur où j’ai éprouvé son amour.

J’écoute ce texte une seconde fois, en entendant cette promesse placée au début du livre de l’Apocalypse : « heureux ceux qui écoutent ».

Je parle au Seigneur en me tournant face à lui. Simplement, avec confiance. Je peux rendre grâce pour sa patience d’amour.

Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire
pour les siècles des siècles.Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, amen.