Nous sommes le dimanche 17 novembre.

C’est le jour où les chrétiens du monde entier se réunissent pour célébrer Dieu. L’Eglise catholique nous invite aussi à nous rassembler spécialement aujourd’hui pour nous rappeler la place privilégiée des pauvres. C’est en effet aujourd’hui la 8ème journée mondiale du Pauvre dans le monde entier. Elle nous rappelle ce qu’est le cœur de l’Evangile pour tous.

Je me pose devant Dieu avec tout ce qui m’habite pour mieux me laisser guider par sa main. Que mon intelligence et mon esprit soient disposés à mieux reconnaître qu’il a donné sa vie au cœur de nos pauvretés.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit.

Nous écoutons “A toi louange et gloire éternellement” interprété par la communauté de l’Emmanuel.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 13 de l’évangile selon Saint Matthieu.

En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « En ces jours-là, après une grande détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel. Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je considère toute la détresse que relatent ces versets d’évangile: la clarté qui disparaît de la terre, la lumière qui est obscurcie. C’est pourtant en leur milieu que Jésus annonce sa venue « avec grande puissance et gloire. » Sincèrement, que suscitent ses paroles en moi? De l’incrédulité? De la peur? De l’indifférence? De l’espérance?

2. Jésus parle en parabole. Je vois le figuier de cette parabole, les branches qui deviennent tendres, les feuilles qui en sortent. En quoi cela m’ouvre et m’interroge sur les signes de Dieu aujourd’hui ? Quels sont-ils ? Je peux aussi chercher ceux qui ont jalonné ma vie ? M’ouvrent-t-ils à regarder la vie autrement ?

3. J’écoute et médite cette parole de Jésus : « Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. » Quelles sont ces paroles qui ne passeront pas ? Dans les situations difficiles, où puis je trouver de la force et de la consolation dans la parole de Dieu ?

J’écoute de nouveau ce récit d’évangile en restant attentive à ce qu’il approfondit en moi.

Pour conclure cette prière, je demeure avec Dieu comme un ami avec son ami et je lui confie ce qui vient à moi.

En fin de prière (et peut être avant de prendre quelques notes) je peux dire:

Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal. Amen

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, amen.