Je laisse le silence entrer dans mon cœur et je me mets à l’écoute du Seigneur. Seigneur, Dieu de paix et d’amour, donne-moi d’accueillir ta parole. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Le chœur du Séminaire Français de Rome chante J’espère en silence.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 19 de l’évangile selon saint Luc.



En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :
    « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux.
    Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ;
    ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

Textes liturgiques © AELF, Paris



1
Je contemple Jésus qui pleure, marchant sur une colline qui fait face à la ville de Jérusalem. J’imagine devant lui le second Temple du roi Hérode, et toutes les personnes qui s’y trouvent. Je regarde les larmes couler sur le visage de Jésus. Je me laisse habiter par sa détresse.

2
J’écoute la lamentation de Jésus « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! ». Qu’est ce qui dans ma vie m’apporte une paix profonde, durable ? Qu’est-ce que je mets en œuvre pour reconnaître la source d’une telle paix ? À l’inverse, qu’est-ce qui m’empêche de la reconnaître ?

3
« Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, […] ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi ». Je regarde la tristesse de Jésus lorsqu’il prononce ces mots. Tout ce que je suis et possède est fragile. Ma sécurité est en lui. J’en parle avec le Seigneur.

Introduction à la deuxième écoute
J’écoute à nouveau cet évangile en me rendant attentif aux verbes de perception.
 
Invitation à une prière personnelle
Le Seigneur me visite chaque jour et s’adresse à moi personnellement dans sa parole. Je lui réponds en partageant ce qui habite mon cœur en cet instant, je lui demande son aide pour mieux le reconnaître aujourd’hui.

Prière dans l'esprit de Saint François
“Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.”