Nous fêtons Sainte Élisabeth, reine de Hongrie et membre du tiers ordre franciscain au XIII° siècle. Devenue veuve à 20 ans elle consacre sa vie aux pauvres.
En silence, je dispose tout mon être, mon corps et mon esprit, à cette rencontre avec le Seigneur. Par l’intercession de Sainte Élisabeth de Hongrie, que ma vie se laisse façonner par la rencontre des plus démunis qui sont les préférés de Dieu. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
La Communauté de Taizé chante Confitemini Domino : « Rendez grâce au Seigneur, car il est bon. » Au début de ma prière, j’essaye d’entrer dans la confiance : Dieu m’aime, et il m’accueille tel que je suis aujourd’hui.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 19 de l’Évangile selon saint Luc.
En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. Voici donc ce qu’il dit :
« Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.”
Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.” Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.”
Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus ! – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1
Je contemple cet homme de la noblesse distribuer une mine, l’équivalent de 100 jours de travail, à chacun de ses 10 serviteurs. Je me place parmi ces derniers et regarde cet argent déposé dans mes mains alors que cet homme part en voyage. Quels sont les dons et les richesses que le Seigneur a déposées dans mes mains ?
2
J’écoute le jugement injuste du serviteur qui n’a pas risqué sa mine : « j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant » Je considère le contraste de ce jugement avec la bonté du roi qui récompense ses serviteurs. Est-ce qu’il m’arrive aussi d’avoir peur de Dieu, de l’enfermer dans mes jugements ?
Introduction à la deuxième écoute
J’écoute une nouvelle fois ce passage. Je porte mon attention sur la manière dont les personnages sont jugés : c’est bien à partir de leur propre attitude envers Dieu.
Invitation à une prière personnelle
Je considère de nouveau cette mine déposée dans mes mains. Je parle au Seigneur comme un serviteur parle à son maître, lui demandant conseil pour que ma vie porte du fruit.
Prière d'offrande de Saint Ignace
Prends, Seigneur et reçois,
toute ma liberté.
ma mémoire,
mon intelligence
et toute ma volonté;
Tout ce que j'ai et possède,
c'est Toi qui me l'as donné:
A Toi, Seigneur, je le rends
Tout est à Toi,
disposes-en selon Ton entière volonté.
Donne-moi ton amour et ta grâce :
c'est assez pour moi.