J’entre en prière avec tout ce qui fait ma vie : mon travail, mes joies, fatigues, espoirs, soucis… Tout cela T’appartient Seigneur ! Que je sois disponible et à l’écoute. Je te demande aujourd’hui de faire grandir en mon cœur le désir de servir. Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
 
Ignace et compagnie chantent En todo amar y servir. Donne-nous Seigneur, d’aimer et de servir en toute chose.
 
1
« Il ne voulait qu’on le sache… » Jésus, prédicateur à la mode, qui parle avec autorité, mesure toute la tension générée par la Bonne Nouvelle. Je mesure ce décalage : comment celui qui annonce quelque chose de bon se retrouve-t-il livré aux mains des hommes ?
 
2
« Livré aux mains des hommes. » Alors que ses disciples cherchent à savoir qui est le plus grand, Jésus prend un enfant qui le place au milieu d’eux. Je mesure comment cet enfant, qui n’a rien demandé, devient le Christ sous le regard des disciples. On le prend, on le place, on le livre… Ne préfigure-t-il pas ici la trajectoire de Jésus ?
 
3
« Quiconque accueille un enfant comme celui-ci, m’accueille. » Jésus renverse ce symbole. L’enfant qui n’avait rien demandé devient celui que l’on accueille, que l’on protège, que l’on sert. A quel geste suis-je appelé face à ce qu’il y a de plus fragile dans le monde ?
 
Introduction à la deuxième écoute
« Qui est le plus grand ? » A cette deuxième lecture, je me rends sensible à ce texte qui pointe les dérives de l’autorité.
 
Invitation à une prière personnelle
En ce dimanche, je parle au Christ Jésus qui remet les plus fragiles au cœur du monde. Je lui parle comme un ami parle à un ami. Je n’hésite pas à lui confier mes questions, et même lui dire ma colère par rapport aux dérives de l’autorité, au scandale des abus.
 
Prière finale
Âme du Christ, sanctifie-moi,
Corps du Christ, sauve-moi,
Sang du Christ, enivre-moi,
Eau du côté du Christ, lave-moi,
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi défends-moi.
À ma mort appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi,
Pour qu’avec tes saints je te loue,
Dans les siècles des siècles, Amen.