Aujourd'hui nous sommes le mardi 18 juillet.

Je me dispose pour la prière. Je m’installe confortablement et je porte mon attention vers l’intérieur. Je dépose mes préoccupations pour être entièrement au Seigneur pendant ce temps. Seigneur, aide-moi à me rapprocher de Toi aujourd’hui. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

GPS Trio chante Moïse.

La lecture de ce jour est tirée du deuxième chapitre du livre de l’Exode.

En ces jours-là, un homme de la tribu de Lévi avait épousé une femme de la même tribu. Elle devint enceinte, et elle enfanta un fils. Voyant qu’il était beau, elle le cacha durant trois mois. Lorsqu’il lui fut impossible de le tenir caché plus longtemps, elle prit une corbeille de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de goudron. Elle y plaça l’enfant, et déposa la corbeille au bord du Nil, au milieu des roseaux. La sœur de l’enfant se tenait à distance pour voir ce qui allait arriver. La fille de Pharaon descendit au fleuve pour s’y baigner, tandis que ses suivantes se promenaient sur la rive. Elle aperçut la corbeille parmi les roseaux et envoya sa servante pour la prendre. Elle l’ouvrit et elle vit l’enfant. C’était un petit garçon, il pleurait. Elle en eut pitié et dit : « C’est un enfant des Hébreux. » La sœur de l’enfant dit alors à la fille de Pharaon : « Veux-tu que j’aille te chercher, parmi les femmes des Hébreux, une nourrice qui, pour toi, nourrira l’enfant ? » La fille de Pharaon lui répondit : « Va. » La jeune fille alla donc chercher la mère de l’enfant. La fille de Pharaon dit à celle-ci : « Emmène cet enfant et nourris-le pour moi. C’est moi qui te donnerai ton salaire. » Alors la femme emporta l’enfant et le nourrit. Lorsque l’enfant eut grandi, elle le ramena à la fille de Pharaon qui le traita comme son propre fils ; elle lui donna le nom de Moïse, en disant : « Je l’ai tiré des eaux. » Or vint le jour où Moïse, qui avait grandi, se rendit auprès de ses frères et les vit accablés de corvées. Il vit un Égyptien qui frappait un Hébreu, l’un de ses frères. Regardant autour de lui et ne voyant personne, il frappa à mort l’Égyptien et l’enfouit dans le sable. Le lendemain, il sortit de nouveau : voici que deux Hébreux se battaient. Il dit à l’agresseur : « Pourquoi frappes-tu ton compagnon ? » L’homme lui répliqua : « Qui t’a institué chef et juge sur nous ? Veux-tu me tuer comme tu as tué l’Égyptien ? » Moïse eut peur et se dit : « Pas de doute, la chose est connue. » Pharaon en fut informé et chercha à faire tuer Moïse. Celui-ci s’enfuit loin de Pharaon et habita au pays de Madiane.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
J’imagine la situation du peuple d’Israel, qui doit, selon le droit de son oppresseur egyptien, tuer ses nourrissons de sexe masculin. Je regarde avec Moïse la violence du monde dans lequel il grandit. Je pense maintenant à la société aujourd’hui : qu’est ce qui me frappe ?

Point 2
L’enfance de Moïse est aussi profondément marquée par des actes de courage et de compassion. Je contemple la mère de Moïse, sa sœur, la fille de Pharaon. Je peux penser aux hommes et aux femmes qui ont marqué ma vie positivement, et les élans qui les ont inspirés.

Point 3
Moïse finit par participer à la violence en tuant l’homme egyptien. Je contemple comment le péché se propage, jusque dans le cœur des hommes de bonne volonté. Je peux relire un moment où je me suis éloigné de Dieu en essayant de comprendre la dynamique du péché. Je remets tout cela au Seigneur, en lui demandant son pardon.

Si je le peux, je prends le temps de lire ce récit, en appuyant sur le petit ‘i’ de l’application, en ouvrant le texte sur mon ordinateur, ou en prenant ma Bible au début du chapitre 2 de l’Exode. Si je ne peux pas relire le texte, j’essaie de me remémorer les étapes de cette histoire personnelle tortueuse, prémisse du destin prophétique de Moïse.

De cette société et de cette histoire terrible, Dieu a fait sortir un prophète. Je pense à ma propre histoire, et je parle au Seigneur de toutes ces choses intérieures ou extérieures qui sont tordues. Je lui demande la foi pour croire qu’à partir de ces faiblesses, Il peut m’aider à être témoin de son amour, et prophète.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen