Aujourd'hui nous sommes le lundi 17 juillet.

Je me prépare à la prière, je calme ma respiration. Je prends le temps d’entrer dans la douceur de la présence de Dieu. Sur ce temps musical, je demande à Dieu son aide pour me nourrir de sa Parole, même quand elle me déplace. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Nous lisons un extrait de l’Evangile selon saint Matthieu, au chapitre 10.

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera. Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. » Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Jésus alerte ses disciples de la contradiction tranchante entre la logique évangélique et la logique prédominante. Il n'amène pas le statu quo ni le confort mais le changement, un changement qui génère des résistances et des ennemis. J’imagine les disciples recevant cette parole.

Point 2
Je contemple la préférence que le Seigneur exige. Il faudrait l’aimer plus qu’un parent, qu’un enfant, qu’un frère ou qu’une soeur. A quoi est-ce que le Seigneur m’invite dans mon amour envers lui ? Et dans mon amour envers les autres ? Je lui demande de gagner en clairvoyance pour que ma vie s’ordonne autour de Lui.

Point 3
Jésus, après avoir parlé de perdre sa propre vie, dévoile la récompense. Le disciple et le prophète sont accueillis comme le Christ lui-même. Et ceux qui accueillent les prophètes ont une récompense de prophète ! Je pense au bien qui s’étend, d’accueil en accueil. Comment est-ce que je peux accueillir l’invitation de Jésus à prendre ma croix pour le suivre ?

Je réécoute l’Evangile une seconde fois en étant attentif aux alternances de discours, tantôt Jésus encourage, tantôt Jésus prévient.

Dans le texte, une fois que Jésus a donné ses instructions, il s’en va enseigner à d’autres la Parole. Aujourd’hui dans ma prière, j’imagine Jésus qui reste, attentif à mes questions, mes demandes, mes fardeaux. Je lui confie ce que ce discours a provoqué en moi.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen