Aujourd'hui nous sommes le mardi 18 mars de la 2eme semaine de Carême et nous fêtons Saint Cyrille de Jérusalem, évêque du IIIème siècle et docteur de l'Église.

Je prends le temps de me poser, d'entrer dans le silence. Je demande au Seigneur la grâce d’éveiller mon cœur à sa parole. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Seigneur fais de moi” de l’auteur-compositeur-interprète Hélène Goussebayle.

R. Seigneur fais de moi un instrument de ta paix ! (x2)

Là où est la haine que je mette l’amour,
Là où est l’offense que je mette le pardon.
Là où est la discorde que je mette l’union,
Là où est l’erreur que je mette la vérité.

2. Là où est le doute que je mette la foi,
Là où est le désespoir que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres que je mette la lumière,
Là où est la tristesse que je mette la joie.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 23 de l’évangile selon saint Matthieu.

En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je contemple Jésus qui parle aux disciples et à la foule. Rabbi, père, leader… Jésus rappelle que Dieu seul est à l’origine de la vie, père de tous. Le Christ est le seul guide, le seul enseignant, le seul chef… Et il l’est à la façon du serviteur, celui qui s’abaisse pour se faire proche. Je médite cela.

2. “Ils aiment les places d’honneur”, “ils aiment recevoir des titres…”. Jésus dénonce vivement les comportements des scribes et des pharisiens : la source de leur agir est l’honneur, l’admiration des autres. Je regarde mes décisions et choix récents. A qui ai-je voulu plaire ?

3. Les scribes et les pharisiens font de la loi une lourde norme, un ensemble compliqué de règles vidées de leur sens et décourageantes. Au contraire dans sa lettre encyclique sur le cœur de Jésus le pape François nous rappelle les paroles de Saint Paul : Toute la Loi trouve sa plénitude dans un seul précepte : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Comment est-ce que je reçois cela ?

Je me prépare à une deuxième écoute, en me laissant interpeller une nouvelle fois par les paroles de Jésus.

Je m’ouvre au dialogue dans un cœur à cœur avec Jésus.
Je lui partage le fruit de ma prière.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen