Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 17 octobre et nous fêtons Saint Ignace d'Antioche, évêque et martyr. A la fin du 1er siècle, l’évêque Ignace écrit aux diverses communautés chrétiennes durant le voyage qui le conduit à Rome pour mourir en martyr. Ses lettres témoignent d’une confession de foi inébranlable, d’une joie de croire et d’un appel à l'imitation de Jésus-Christ. « ll n'y a plus en moi de feu pour aimer la matière, mais une eau vive qui murmure et dit en moi: 'Viens vers le Père'.»

Le passage biblique de ce jour nous fait entendre Jésus qui, bien que pressé par la foule, s’adresse en particulier à ses disciples et amis, et il leur dit de ne pas craindre. Je demande la grâce d’entrer dans la confiance. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen

La maison sainte Thérèse à Bruxelles chante “Pars en paix, ô mon âme”.

R. Pars en paix, ô mon âme,
Car tu as un bon guide pour la route.
Pars en paix, ô mon âme,
Car celui qui t’a créée, t’as aussi
Sanctifiée, gardée et aimée.
Ô mon Seigneur,
Merci de m’avoir créée.

1. Maintenant, ô Maître souverain,
Tu peux laisser ton serviteur s’en aller
En paix, selon ta parole.

2. Car mes yeux ont vu le salut
Que tu préparais à la face des peuples :

3. Lumière qui se révèle aux nations
Et donne gloire à ton peuple Israël.

4. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit,
Comme il était au commencement,
Maintenant et toujours,
Dans les siècles des siècles. Amen.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 12 de l’évangile selon Saint Luc.

En ce temps-là, comme la foule s’était rassemblée par milliers au point qu’on s’écrasait, Jésus, s’adressant d’abord à ses disciples, se mit à dire : « Méfiez-vous du levain des pharisiens, c’est-à-dire de leur hypocrisie. Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. Aussi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, ce que vous aurez dit à l’oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits.
Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c’est celui-là que vous devez craindre.
Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous. Or pas un seul n’est oublié au regard de Dieu. À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu’une multitude de moineaux.»

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Les paroles de Jésus à ses disciples interpellent. Hypocrisie, secrets dévoilés, mort, géhenne : la toile de fond est sombre. Puis il appelle à la confiance avec une parole sur les moineaux… Quels mots m’ont frappé l’oreille à cette première lecture ?

2. Le Christ nous dit que tout ce qui est fait dans les ténèbres, ce qui est caché viendra au jour en son temps. Il nous appelle à être vrai, cohérent dans nos paroles et nos actes. J’y réfléchis.

3. “Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne” dit Jésus. Craignez ce qui vous coupe de Dieu. Ce qui nous éloigne de sa présence vivifiante… Je repère les comportements, les activités qui m'éloignent de Dieu. Comment faire pour casser mes spirales d’enfermement ?

Pour cette deuxième écoute, j’ouvre mon oreille tout en me rappelant l’appel qui conclut ce texte : “Soyez sans crainte”.

Puisque je vaux plus qu’une multitude de moineaux, je peux dans un cœur à cœur avec Dieu lui confier mes imperfections. Je lui demande son aide pour avoir une vie plus lumineuse, pour avoir une parole vraie. Avec Lui, je ne crains aucun mal.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen