Mercredi 16 octobre

Evangile du jour : (Lc 11, 42-46)

« Quel malheur pour vous, pharisiens ! Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous ! » (Lc 11, 42-46)

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Mercredi 16 octobre

Evangile du jour : (Lc 11, 42-46)

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Aujourd'hui nous sommes le mercredi 16 octobre nous fêtons Ste Marguerite-Marie Alacoque, religieuse visitandine entre 1647 et 1690.

Marguerite-Marie nous invite à contempler le mystère de l’amour infini de Dieu à travers le Sacré Cœur de Jésus. Je demande au Seigneur la grâce de me laisser rejoindre par son Amour. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons la “Prière au Sacré-Cœur de Jésus" chantée par la chorale Ad Dei Gloriam.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 11 de l’Évangile de Luc.

En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela. Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. J'entends les paroles que Jésus adresse aux pharisiens et aux docteurs de la Loi. Ils sont de bons pratiquants. Payer la dîme était une façon concrète de reconnaître que tout ce que nous recevons vient de Dieu. Cependant, ils ont oublié que l’observance des règles n’a du sens qu’ inscrite dans l’amour. Je médite cela…

2. Jésus décrit le comportement qu'il observe autour de lui : rechercher les premiers rangs et être reconnu publiquement. Ses paroles secouent. Il compare ses interlocuteurs à des « tombeaux », c’est-à-dire à une réalité sans vie, à laquelle on ne prête plus attention. Je réfléchis en moi-même : quelle importance je donne à l’opinion que les autres peuvent se faire de moi ?

3. Une personne dans l’auditoire se sent outragée. Jésus le renvoie à sa manière d’être responsable du peuple de Dieu : il exige des autres des efforts que lui-même n’endure pas. L’attachement aux pratiques religieuses a durci son cœur et l’a transformé en un juge impitoyable. Et moi, quel est mon critère de jugement ? Le respect de la règle ou la miséricorde ?

Je me prépare à une deuxième écoute, en me laissant interpeller une nouvelle fois par les paroles de Jésus.

Je dépose devant Jésus mes durcissements du cœur, mes jugements tranchants. Dans un dialogue confiant je me laisse toucher par son pardon.

Âme du Christ, sanctifie-moi. Corps du Christ, sauve-moi. Sang du Christ, enivre-moi. Eau du côté du Christ, lave-moi. Passion du Christ, fortifie-moi. Ô bon Jésus, exauce-moi. Dans tes blessures, cache-moi. Ne permets pas que je sois séparé de toi. De l’ennemi perfide, défends-moi. À l’heure de ma mort, appelle-moi. Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, toi, dans les siècles des siècles. Amen

Musiques

Prière au Sacré-Coeur de Jésus de Ad dei gloriam interprété par
«Reçois notre adoration (2019)» © Choeur Ad Dei Gloriam (c) Ad Dei Gloriam

Miserere de Alfonso Ferrabosco interprété par Alex McCartney
«Elizabeth's Lutes» © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes voir la licence de Magnatunes

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