Mardi 16 avril

Lecture du jour : Ac 7, 51 – 8,1a

"Seigneur Jésus, reçois mon esprit" Ac 7

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Mardi 16 avril

Lecture du jour : Ac 7, 51 – 8,1a

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Aujourd'hui nous sommes le mardi 16 avril, de la 3ème semaine du temps pascal.

Je rassemble mes pensées pour m’installer tranquillement dans l’écoute. Je vais me laisser guider dans la prière par Saint Etienne, le premier témoin. Je confie à Dieu les pensées et les soucis qui m’agitent, afin de m’ouvrir à sa Parole. Je demande la grâce du courage pour dénoncer l’injustice et m’engager au service de la Bonne Nouvelle. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Les moines de l’abbaye de Tamié chantent Seigneur de ma vie.

Seigneur de ma vie,
tu m’as pris dans tes mains,
et ma prière s’élance vers toi
comme l’oiseau sûr de son vol.
Je sais qu’au rythme de mes appels
bat dans le silence
le coeur de la miséricorde.

Nous crions vers toi Seigneur,
toi seul peux nous sauver.

Plus précieux que l’or le pardon du Dieu fait homme
Pour nous donner la vie.

La lecture de ce jour est tirée de la fin du chapitre 7 et du début du chapitre 8 du livre des Actes des Apôtres.

En ces jours-là, Étienne disait au peuple, aux anciens et aux scribes : « Vous qui avez la nuque raide, vous dont le cœur et les oreilles sont fermés à l’Alliance, depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères ! Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ? Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, celui-là que maintenant vous venez de livrer et d’assassiner. Vous qui aviez reçu la loi sur ordre des anges, vous ne l’avez pas observée. » Ceux qui écoutaient ce discours avaient le cœur exaspéré et grinçaient des dents contre Étienne. Mais lui, rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard : il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. Il déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. » Alors ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles. Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui, l’entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider. Les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme appelé Saul. Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort. Quant à Saul, il approuvait ce meurtre.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Etienne harangue le peuple, les anciens et les scribes en les attaquant avec vigueur. Dans son discours, il met en cause leur respect de la loi elle-même. Il dénonce un écart entre ce qu’ils prétendent faire et la réalité. Il secoue ses interlocuteurs. Et moi, comment est-ce que je dénonce ce qui ne va pas ? Suis-je invité à plus de clarté, de liberté ?

Point 2
« Seigneur Jésus, reçois mon esprit ». Alors que la violence se déchaîne contre Etienne, le récit souligne combien celui-ci garde le regard et le cœur profondément tournés vers Dieu et vers le Christ. C’est l’amour de Dieu qui oriente son engagement jusqu’à la mort. Je prends le temps de contempler ce lien d’Etienne au Christ.

Point 3
La fin du récit évoque la présence de Saul, et indique qu’il « approuvait le meurtre » d’Etienne. Je considère le jeune Saul, complice du meurtre d’Etienne, et qui deviendra plus tard l’apôtre Paul, l’un des plus grands serviteurs du Christ et de sa Bonne Nouvelle. A quelle espérance suis-je invité à travers cela ?

J’écoute à nouveau ce passage des Actes des Apôtres, en me rendant attentive à la justesse de l’attitude et des paroles d’Etienne, tout au long du récit.

Je me tourne vers le Seigneur Jésus pour lui confier simplement, les désirs que ce temps de prière a réveillés en moi.

Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l'ennemi, défends-moi.
A ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi.
Pour qu'avec les saints je te loue.
Dans les siècles des siècles,
Amen.

Musiques

Cantus Super Kyrie Deus Sempiterna de Bill McJohn interprété par Healing Muses
«Dolce Musica - A contemplative journey» © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes voir la licence de Magnatunes

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