Aujourd'hui nous sommes le lundi 15 avril, de la 3ème semaine du temps pascal.

Nous voici deux semaines après Pâques, invités à accueillir toujours la joie du Ressuscité, à célébrer cette vie que Dieu nous donne, plus forte que la mort. En ce début de semaine, je fais silence pour me tourner vers Dieu, et lui demander la grâce de la persévérance, au cœur des épreuves. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons l’ensemble vocal De Plus en Plus chanter Le jugement de Dieu.

Nous te rendons grâce, ô notre Dieu !
1
À toi, nous rendons grâce,
Seigneur, Dieu de l’univers,
toi qui es, toi qui étais !
Tu as saisi ta grande puissance
et pris possession de ton règne.

2
Les peuples s’étaient mis en colère,
alors, ta colère est venue,
et le temps du jugement pour les morts.
Le temps de récompenser tes serviteurs,
les saints, les prophètes,
ceux qui craignent ton nom,
les petits et les grands.

3
Maintenant voici le salut
et le règne et la puissance de notre Dieu,
voici le pouvoir de son Christ !
L’accusateur de nos frères est rejeté, lui qui les accusait,
jour et nuit, devant notre Dieu.

4
Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau,
par la parole dont ils furent les témoins :
renonçant à l’amour d’eux-mêmes,
jusqu’à mourir.
Soyez donc dans la joie,
cieux,
Et vous, habitants des cieux !

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 du livre des Actes des Apôtres.

En ces jours-là, Étienne, rempli de la grâce et de la puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants. Intervinrent alors certaines gens de la synagogue dite des Affranchis, ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins, et aussi des gens originaires de Cilicie et de la province d’Asie. Ils se mirent à discuter avec Étienne, mais sans pouvoir résister à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler. Alors ils soudoyèrent des hommes pour qu’ils disent : « Nous l’avons entendu prononcer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu. » Ils ameutèrent le peuple, les anciens et les scribes, et, s’étant saisis d’Étienne à l’improviste, ils l’amenèrent devant le Conseil suprême. Ils produisirent de faux témoins, qui disaient : « Cet individu ne cesse de proférer des paroles contre le Lieu saint et contre la Loi. Nous l’avons entendu affirmer que ce Jésus, le Nazaréen, détruirait le Lieu saint et changerait les coutumes que Moïse nous a transmises. » Tous ceux qui siégeaient au Conseil suprême avaient les yeux fixés sur Étienne, et ils virent que son visage était comme celui d’un ange.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Animé par une foi ardente, Etienne accomplit, au milieu du peuple, des grands prodiges et des signes éclatants. Je prends le temps d’imaginer ces prodiges et ces signes éclatants, qui rappellent les gestes de Jésus lui-même.

Point 2
Certains s’opposent à la présence et l’action d’Etienne : ils soudoient des hommes, se saisissent d’Etienne, produisent des faux témoins…Je les regarde rassembler des partisans en tordant la vérité, semer une ambiance de drame et d’indignation. Ce mal me touche moi aussi : puis-je nommer l’une ou l’autre occasion où je me rends complice d’une rumeur peu fondée?

Point 3
De bout en bout, Etienne demeure « rempli de la grâce et de la puissance de Dieu ». Même ses juges voient son visage, semblable à « celui d’un ange ». Je prends le temps de contempler la paix et la confiance qui habitent Etienne. Que suscite en moi la contemplation de ce visage semblable à un ange, malgré l’hostilité ?

J’écoute à nouveau ce texte de la Parole de Dieu, en considérant quel élan l’Esprit de Dieu a mis dans le cœur d’Etienne.

Je me tourne vers Jésus, et lui confie simplement ce que cette méditation a suscité en moi : actions de grâce, demandes de pardon, ou prière de demande.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen