Aujourd'hui nous sommes le jeudi 16 mars, de la 3ème semaine de carême.

En cette 3ème semaine de Carême, Je peux entrer en prière avec le chant Voici le temps favorable du Monastère Notre-Dame de Beaufort. Nous voici donc devant Dieu, au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Nous prions aujourd’hui avec une partie du psaume 94 (dans la numérotation liturgique ; 95 dans la Bible.) Nous l’écoutons une première fois

Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu’à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !

Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu’il conduit.

Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m’ont tenté et provoqué. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons notre Rocher, notre salut ! » Ainsi s’ouvre le psaume 94 par lequel le bréviaire catholique commence souvent la journée. J’entre dans cette joyeuse invitation. Mentalement, je l’adresse à quelques amis et proches ; je l’adresse à l’humanité entière : « Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons notre Rocher, notre salut ! »

Point 2
« Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits. » Après les acclamations de louange, vient le silence de l’adoration. J’entre dans mon cœur où Dieu m’attend. Peut-être, si c’est possible, aurai-je aujourd’hui l’occasion de m’asseoir quelques instants en silence, éventuellement dans une église. Que mon être intérieur se prosterne devant Dieu.

Point 3
« Aujourd’hui, écouterez-vous sa parole ? Ne fermez pas votre cœur comme au désert… » Vais-je fermer mon cœur, aujourd’hui ? Vais-je tendre l’oreille ? Dieu aura-t-il des choses à me dire ? Je rumine et répète : « Aujourd’hui, écouterez-vous sa parole ? Ne fermez pas votre cœur comme au désert… »

Nous réentendons le psaume, qui nous est maintenant un peu familier.

Toute prière s’achève dans des mots personnels : j’adresse à Dieu mon psaume à moi, ma louange, mon offrande, ma supplication.

Et avec l’Eglise entière nous disons : Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen