Aujourd'hui nous sommes le jeudi 15 février, 2e jour du Carême. En ce jour, nous faisons également mémoire de St Claude La Colombière, jésuite et infatigable prédicateur de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus.

Le Carême est un appel renouvelé à la conversion de nos cœurs. C’est une invitation à faire confiance à Jésus et à s'abandonner à Lui. En commençant cette prière, je demande la grâce d’un plus grand abandon à Dieu en disant « Cœur de Jésus, j'ai confiance en toi ! ». Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Pour entrer en prière, nous écoutons le psaume de ce jour, le psaume 1.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 9 de l’Évangile selon St Luc.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. » Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
En ce 2e jour de Carême, la lecture nous projette déjà vers la fin de ce temps liturgique : la Passion et la Résurrection du Christ. Or, suivre le Christ ne peut se faire sans, comme Lui, passer par la Croix. Avant de contempler ma vie, je contemple le Christ en croix : pour moi, par amour, il a donné sa vie.

Point 2
« Celui qui veut marcher à ma suite, […] qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive ». La vie chrétienne n’est pas une vie seulement de l’esprit, une vie désincarnée. Elle compte son lot de difficultés. Mais si, chargé de ma croix, je suis Jésus, cela signifie qu’il demeure à côté de moi. Jésus partage le poids de mon fardeau. Je médite cela.

Point 3
Jésus questionne : « Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd […] lui-même? » Jésus pointe ici une réalité. Il me faut choisir : l’amour de Dieu ou les honneurs du monde. Une vie juste et humble ordonnée à Dieu ou l’illusion d’une vie réussie mais tournée vers soi. Je prie cela.

La lecture de ce jour traite de grandes questions : la souffrance, la mort, mais aussi la résurrection. Je réécoute le texte pour m’en imprégner.

Pour terminer ce temps de prière, je prends le temps de dire à Dieu ce qui m’inquiète, ce qui m’anime, ce qui me déplace. Je peux aussi lui demander d’augmenter en moi la foi ou lui dire une nouvelle fois ma fidélité en répétant : « Cœur de Jésus, j'ai confiance en toi ! ».

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen.