Aujourd'hui nous sommes le lundi 14 novembre et nous fêtons saint Joseph Pignatelli, jésuite considéré comme restaurateur de la compagnie de Jésus au XVIIIe siècle.

Me voici devant toi pour te prier, Seigneur. Je vais avoir le plaisir de te voir guérir un aveugle qui crie vers toi sans se laisser décourager. Donne-moi de savoir moi aussi te demander ce qu’il me faut vraiment.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La Maison Sainte Thérèse à Bruxelles chante Mon âme bénis le Seigneur.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 18 de l’évangile selon saint Luc.

Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. » Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. » À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu.
Textes liturgiques © AELF, Paris

1
La foule passe devant un aveugle, seul, sur le bord du chemin. Le voit-elle ? Lui ne voit pas, mais il entend et s’informe. Il ralentit le mouvement de la foule par son cri Et ceux qui sont devant tentent de le faire taire. Je me laisse interpeller par leur attitude : que cherchent-ils, que refusent-ils, qu’oublient-ils dans leur marche ?

2
« Jésus, fils de David , prends pitié de moi ». Comment cet aveugle à qui l’on dit que passe le nazaréen en vient-il à confesser le messie , le « fils de David » ? Avec son handicap et sa pauvreté, cet homme a vu plus que tout autre qui était Jésus. Je me laisse émerveiller par la foi de l’aveugle et son cri fort et persistant.

3
Jésus s’arrête et ordonne qu’on permette à l’aveugle d’arriver jusqu’à lui. J’entends la question que Jésus lui pose alors : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? ». il laisse à l’aveugle la liberté d’exprimer lui-même ce qu’il désire. Et moi, quel est mon désir ? Qu’est-ce que je réponds à Jésus qui me dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »

J’écoute à nouveau ce récit, en joignant mes pensées au cri de l’aveugle « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ».

Pour terminer ce temps de prière, je me tourne vers Jésus avec confiance : je lui confie ce qui m’habite. Une lumière que j’ai perçue pour ma vie ; une demande ; un merci… Et je me tourne avec lui vers le Père.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen