Dimanche 13 avril

Evangile du jour : La Passion selon Lc 23, 1-49

« Père, entre tes mains je remets mon esprit . » Lc 23, 1-49

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Dimanche 13 avril

Evangile du jour : La Passion selon Lc 23, 1-49

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Aujourd'hui nous sommes le dimanche 13 avril dimanche des rameaux et de la Passion de notre Seigneur.

C’est le temps de la montée vers Jérusalem pour célébrer la fête de la Pâques, temps de fête et de recueillement. Je dispose mon cœur à ce temps de présence avec Jésus en faisant silence en moi, « me voici Seigneur, je veux avec toi monter vers cette fête de la pâques » et je trace sur moi un large signe de croix au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.

Nous écoutons : “Ils ont lavé leurs robes”, un chant interprété par Claire Bouchadeill.

Voici qu'apparaît à mes yeux une foule immense
Nul ne pouvait les compter
De toutes nations, peuples et langues
Debout devant le trône de l'Agneau
Vêtus de blancheur, des palmes à la main
Ils élèvent leur voix, ils élèvent leur voix

R/ Le salut à notre Dieu, qui siège sur le trône
Louange gloire et sagesse à l'Agneau de Dieu (bis)

Voici que résonne en ce lieu la voix des vivants dans les cieux
Rassemblés autour du trône
Tenant les coupes et le parfum, enfermant les prières de tous les saints
Vêtus de splendeur, les harpes à la main
Ils élèvent leur voix, ils élèvent leur voix

La lecture de ce jour est tirée de l’évangile selon saint Luc au chapitre 23.

X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.

L. L’assemblée tout entière se leva, et on l’emmena chez Pilate. On se mit alors à l’accuser : F. « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. » L. Pilate l’interrogea : A. « Es-tu le roi des Juifs ? » L. Jésus répondit : X « C’est toi-même qui le dis. » L. Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : A. « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » L. Mais ils insistaient avec force : F. « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. » L. À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen. Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là. À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence. Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux. Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple. Il leur dit : A. « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »

1. Je contemple cette scène de tribunal civil, que reproche-t-on à Jésus ? Semer le trouble dans le peuple soumis aux Romains ? Empêcher de payer l’impôt ? Se proclamer Roi ! Regarder comment Hérode passe d’un désir de curiosité au mépris. Comment deux ennemis deviennent amis sur fond d’accusations fausses.
Qu’est-ce que je ressens ? Ma prière rejoint tous les hommes jugés à la hâte, soumis à des jugements corrompus.

L. Ils se mirent à crier tous ensemble : F. « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. » L. Ce Barabbas avait été jeté en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre. Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. Mais ils vociféraient : F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » L. Pour la troisième fois, il leur dit : A. « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » L. Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir. L. Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : X « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : ‘Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !’ Alors on dira aux montagnes : ‘Tombez sur nous’, et aux collines : ‘Cachez-nous.’ Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? » L. Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.

2. La foule prend le relais d’Hérode et des grands prêtres pour faire condamner Jésus. J’entends l’amplification des cris. La sentence qui de la correction par le fouet est transformée en mise à mort sur la croix. Et je contemple Jésus portant cette croix de supplice dans une procession mue par leurs cris de haine.
Je porte dans ma prière toutes les foules mues par la haine qui sèment la mort sur leur passage et je demande pardon à Dieu de tant de malheur injuste. Je confie les souffrances des peuples massacrés.

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : X « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » L. Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. Le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : F. « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » L. Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : F. « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » L. Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : A. « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » L. Mais l’autre lui fit de vifs reproches : A. « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » L. Et il disait : A. « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » L. Jésus lui déclara : X « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

3. La dérision et le déni sont deux moyens qui aveuglent les bourreaux. J’entends les moqueries des chefs, des soldats, de l’un des malfaiteurs…. À quelle place est-ce que je me situe ? Comment puis-je soutenir le juste qui est moqué ? Cela m’évoque-t-il une situation vécue ?

C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : X « Père, entre tes mains je remets mon esprit . » L. Et après avoir dit cela, il expira. À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : A. « Celui-ci était réellement un homme juste. » L. Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.

Je me tiens en silence au pied de la croix en cet instant où le Christ remet au Père son esprit. Je contemple Jésus, le juste qui en donnant sa vie sauve toute l’humanité et je rends gloire à Dieu comme le centurion.

Seigneur, aujourd’hui commence la Semaine Sainte.
Je ne veux pas que cette semaine ressemble à n’importe quelle autre semaine de l’année.
Je ne veux pas demeurer indifférent aux mystères de ta Passion et de ta mort.
Seigneur, je veux être là avec la foule pour te louer et pour te glorifier.
Je ne veux pas être seulement un spectateur.
Tu es vraiment le Roi qui vient au nom du Seigneur !
Aujourd’hui, dimanche des Rameaux, tu entres triomphalement à Jérusalem,
accompagné des acclamations de la foule.
Tu mérites ma louange pour toutes les grandes choses que tu as faites et que tu fais encore.
Tu mérites ma reconnaissance éternelle pour tout ce que tu as fait pour moi.
Seigneur, montre-moi ta gloire !
Que je te loue comme le peuple l’a fait en ce premier dimanche des Rameaux.
Accorde-moi ta grâce, que je chante sans cesse tes louanges
non seulement par mes mots mais également par mes actions.
Amen !

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen


Musiques

Ils ont lavés leurs robes de Claire Bouchadeill interprété par Claire Bouchadeill
«Le Roi vient» © Voir le site de Claire Bouchadeill Claire Bouchadeill

You are the centre de Margaret Rizza interprété par Margaret Rizza
«Complete Chants» © Margaret Rizza Voir le site de Margaret Rizza

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