Aujourd'hui nous sommes le samedi 12 avril de la 5ème semaine de Carême.
Pour ce temps de prière, je me tiens devant toi Seigneur comme assoiffé de ta parole, « Mon âme te cherche, toi le Dieu vivant ». Rends moi disponible et accueillante à ta présence. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Il est temps de quitter vos tombeaux” chanté par la communauté de l’Emmanuel.
R/ Il est temps de quitter vos tombeaux
De sortir du sommeil de la nuit
D'aller vers la lumière acclame
Le Dieu trois fois Saint
Vainqueur de la nuit, Christ ressuscité
Tu dévoiles la face du Père
Tu es la lumière, tu es notre joie
Sois béni, ô Dieu qui nous libère
Unis à ton corps, Christ ressuscité
Tu nous mènes à la gloire éternelle
Tu présentes au Père ceux qu'il t'a confiés
Sois loué, reçois notre prière
Tu donnes l'Esprit, Christ ressuscité
Tu déverses les fleuves d'eaux vives
Fils aimé du Père tu nous as sauvés
Gloire à toi, pour ta miséricorde
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 11 de l’évangile selon saint Jean.
En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. » Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je contemple ce fait aujourd’hui : de très nombreux catéchumènes seront baptisés à Pâques, ils ont soif de croire en Dieu fait homme, mais aussi de nombreux chrétiens s’éloignent de la foi par rationalité, ou indifférence, ou déception vis-à-vis de l’Eglise. Et moi où en suis- de ma foi en Jésus fils de Dieu, de mon amour de l’Eglise ?
2. La décision de tuer un seul juste pour sauver la nation, germe dans le cœur des grands prêtres et des pharisiens. Se cacher derrière une cause noble pour contourner la justice est souvent un geste d’orgueil, de peur. Je fais mémoire des moments où dans l’humanité, des hommes ont fait passer en premier leur orgueil, leur désir de pouvoir avant le service du juste, du plus petit. Je demande pardon au Seigneur pour tous ces manquements à l’amour.
3. Jésus est obligé de vivre caché, entouré de ses amis les plus proches: ses disciples. Je rassemble dans ma mémoire tous les hommes contraints de se cacher, de fuir les situations de violence, de traque, de torture. Accorde leur Seigneur de trouver des lieux de repos auprès de frères. Comment puis-je leur être proche ?
En réécoutant ce texte, j'écoute comment Jésus se prépare à donner sa vie pour nous, par amour.
Je m’assieds au pieds du Christ comme les disciples à la veille de cette fête de Pâques. Et je lui parle comme un ami parle à un ami, je lui confie les tensions du monde, de mon pays, de ma famille. Et j’écoute ce que me souffle l’Esprit au plus profond de moi. Seigneur, que puis-je faire pour construire un monde apaisé ?
Seigneur Jésus,
Apprenez-nous à être généreux,
A Vous servir comme Vous le méritez
A donner sans compter,
A combattre sans souci des blessures,
A travailler sans chercher le repos,
A nous dépenser, sans attendre d'autre récompense,
que celle de savoir que nous faisons Votre Sainte Volonté
Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, amen