Aujourd'hui nous sommes le samedi 13 avril de la 2ème semaine du temps pascal.

Ce récit nous fait entendre une parole forte de Jésus : « N’ayez pas peur ». Je demande à Jésus de la laisser descendre au plus profond de moi. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Les moines de Keur Moussa chantent Ne crains pas je suis avec toi.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’évangile de Jean.

Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer. Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur. Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. » Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« C’était déjà les ténèbres et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples ». Ténèbres de la nuit. Absence de Jésus. Ce récit symbolise des situations que beaucoup vivent et moi aussi peut-être. Je regarde les disciples dans cette barque et je les rejoins. Quelle prière monte en mon cœur quand la nuit et l’absence sont là ?

Point 2
« Un grand vent soufflait et la mer était agitée » Cette expérience des disciples est plus ou moins la nôtre. Je fais mémoire des moments où ma vie a été bousculée ou ce qui aujourd’hui est agité. Qu’est-ce qui m’aide dans ces moments-là ? Les disciples, eux, ont continué à ramer. Quel sens cela peut-il avoir pour moi ?

Point 3
« C’est moi. N’ayez pas peur » Je regarde Jésus qui se rapproche d’eux et leur dit de ne pas avoir peur. Je laisse résonner en moi cette parole. Jésus ne cesse pas de nous la dire. Il connait nos peurs et veut nous en délivrer. Surtout de la peur que provoquent nos fausses images de Dieu. Je regarde Jésus, image de la tendresse de Dieu.

J’écoute une deuxième fois ce récit en regardant le courage des disciples dans la tempête.

Au terme de cette prière, je parle à Jésus de ce qui habite mon cœur.

Réjouis-toi Marie comblée de grâce
Le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre les femmes
Et Jésus ton enfant est béni.
Réjouis-toi Marie comblée de grâce
Le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre les femmes
Et Jésus ton enfant est béni.
Sainte Marie mère de Dieu
Prie pour nous pécheurs
Maintenant et à l'heure de la mort.