Aujourd'hui nous sommes le vendredi 12 avril de la deuxième semaine du temps pascal.

Dans cet évangile, il nous est donné de voir Jésus attentif aux besoins des gens. Je demande la grâce qu’il me donne un peu de son regard. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous entrons en prière avec Nous te chantons ressuscité.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’évangile de Jean.

En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions- nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui ». Je regarde Jésus qui lève les yeux, qui regarde les gens. Jésus est attentif à ce qui se passe autour de lui. Je peux admirer ce souci de celles et ceux qui l’entourent. Je me laisse rejoindre par cette attitude pour qu’elle devienne un peu plus la mienne.

Point 2
« Qu’est-ce que cela pour tant de monde? » Cette question d’André rejoint peut-être la mienne, quand je sens le peu que je fais au regard des tâches de ce monde… Et pourtant c’est avec ce peu, remis dans les mains de Jésus, que la foule va être nourrie d’un festin. Je médite cela et j’offre ce que j’ai…

Point 3
« Il se retira dans la montagne, lui seul ». Je regarde la réaction de Jésus, son refus d’être roi. Une décision forte. Pourquoi ce refus ? J’engage un dialogue avec lui là-dessus. Je regarde aussi le moyen qu’il prend pour se libérer de ce piège : se retirer dans la solitude. Est-ce que cette réaction peut éclairer ma vie quotidienne ?

J’écoute une 2ème fois ce passage me réjouissant de connaître Jésus, qui fait des merveilles avec le peu qu’on lui donne.

En terminant ce temps de prière, quel est le merci que je peux adresser à Jésus ?

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen