Aujourd'hui nous sommes le vendredi 13 janvier, dans la 1ère semaine du temps ordinaire.
Aujourd’hui, dans l’évangile, Jésus remet debout un paralytique. Il le relève non seulement dans son corps mais jusqu’au fond de son âme. Notre prière aura donc une attention particulière pour les malades et pour les soignants. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous honorons ce pouvoir de guérison de la foi avec Touche nos oreilles de Jo Akepsimas.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 2 de l’évangile de Marc.
Quelques jours après la guérison d’un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison. Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. » Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1
« Ils découvrent le toit et descendent le brancard. » Ma prière peut se concentrer d’abord sur ces gens qui prennent tant de peine pour amener à Jésus leur ami paralysé. Je contemple cette solidarité, cette amitié active et engagée. Et je présente à Dieu tous ceux qui prennent soin d’un proche, d’un ami, d’un parent. Que Dieu les bénisse !
2
« Jésus dit au paralysé : ‘‘Mon enfant, tes péchés sont pardonnés’’. » Il faut entendre ces mots inattendus qui jaillissent d’un Jésus émerveillé. Ces mots lui viennent du cœur, ils disent le meilleur de ce qu’il peut donner, ils disent le fond même du cœur de Dieu. Alors j’écoute et me laisse toucher : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
3
« Prends ton brancard et rentre chez toi ! » Jésus semble se jouer de ce dernier détail : remettre sur ses jambes le paralysé. Bien sûr ce n’est pas un détail, et je prie pour tous ceux et celles qui aspirent à la santé. Je remercie Dieu pour tous les soignants. Vous tous, malades et soignants, je vous confie à la bonté de Dieu.
Nous écoutons une deuxième fois cette belle page d’évangile.
Je prends maintenant quelques instants pour adresser plus formellement quelques mots au Seigneur : lui confier des intentions, lui offrir la journée, ou toute autre prière personnelle.
Âme du Christ, sanctifie-moi,
Corps du Christ, sauve-moi,
Sang du Christ enivre-moi,
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi,
Ô bon Jésus, exauce-moi,
Dans tes blessures, cache-moi
Ne permets pas que je sois séparé de toi ;
De l’ennemi, défends-moi,
À ma mort, appelle-moi,
Ordonne-moi de venir à toi,
Pour qu’avec tes saints je te loue
Dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.