Aujourd'hui nous sommes le dimanche 12 octobre, 28ème dimanche du temps ordinaire.
Mon Dieu, toi seul tu es mon Dieu et toi seul peux donner tout son sens à ma vie. Viens m'inspirer par ta parole, Seigneur, que ma vie ressemble à la tienne : une vie d'amour. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.
Nous écoutons “Habité de Dieu”, chanté lors du Frat par le groupe Regard.
Monde de pouvoir
Avide d'honneur
Et des jours de gloire :
comment lui faire place ?
De sa venue sur terre
Quoi de plus salutaire
Que de rappeler
L'humilité de Dieu !
Monde de violence,
De cris et de pleurs,
Injures et souffrance
Comment le rencontrer ?
Un Seigneur dans le ciel,
Quoi de plus essentiel
Que de célébrer
La douceur de Dieu
R/ Habillé de feu, flammes d'espérance
Habité de Dieu, mon coeur est en silence
Habillé de feu, flammes d'espérance
Habité de Dieu, source de la joie
Monde de fricart
Rêve d'un bonheur
Et finir sur la paille
Comment le reconnaître ?
Un dénuement total
Quoi de plus normal
Que de faire éclater
La gratuité de Dieu
Monde d'indifférence
L''apparence de l'or
Et par leurs errances,
Comment le révéler ?
Ce bonheur d'accueillir
Quoi de plus grand désir,
Que de constater
La pauvreté de Dieu
La lecture du jour est tirée du chapitre 5 du deuxième livre des Rois.
En ces jours-là, le général syrien Naaman, qui était lépreux, descendit jusqu’au Jourdain et s’y plongea sept fois, pour obéir à la parole d’Élisée, l’homme de Dieu ; alors sa chair redevint semblable à celle d’un petit enfant : il était purifié !
Il retourna chez l’homme de Dieu avec toute son escorte ; il entra, se présenta devant lui et déclara : « Désormais, je le sais : il n’y a pas d’autre Dieu, sur toute la terre, que celui d’Israël ! Je t’en prie, accepte un présent de ton serviteur. »
Mais Élisée répondit : « Par la vie du Seigneur que je sers, je n’accepterai rien. »
Naaman le pressa d’accepter, mais il refusa. Naaman dit alors : « Puisque c’est ainsi, permets que ton serviteur emporte de la terre de ce pays autant que deux mulets peuvent en transporter, car je ne veux plus offrir ni holocauste ni sacrifice à d’autres dieux qu’au Seigneur Dieu d’Israël. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Naaman est un étranger, un Syrien qui ne croit pas en le Dieu d'Israël. Et, pourtant, il fait confiance à Elisée et va se plonger sept fois dans le Jourdain pour être guéri de la lèpre. Je contemple cette scène. J’imagine les pensées qui habitent le général. Comment cela vient-il rejoindre ma propre expérience de foi ou de doute ?
2. En échange de cette guérison, Elisée n'accepte rien. Le don de Dieu est gratuit. Et moi, quel est la place de la gratuité dans ma vie ? Quand ai-je donné gratuitement, sans retour, pour la dernière fois ? J'essaie de me rappeler : pourquoi l'ai-je fait, y ai-je trouvé une certaine joie ?
3. En emportant ces sacs de terre, c'est un symbole de la présence de Dieu que Naaman prend avec lui. Dans ma vie quotidienne, quelles sont mes façons de me rappeler que Dieu est présent ? Qu'est-ce qui m'aide ou pourrait m'aider à garder conscience que Dieu est auprès de moi, de façon concrète ?
Je réécoute maintenant le récit de cette transformation de Naaman, transformation physique mais aussi spirituelle.
Je présente finalement au Seigneur tout ce qui me reste sur le cœur à la fin de cette prière : ce qui continue de m’interroger, ce que je ne comprends pas. Mais aussi peut-être ce qui m’a surpris positivement, mes découvertes pour aujourd’hui. Je lui confie tout cela simplement, avec mes mots.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.