Aujourd'hui nous sommes le jeudi 12 septembre et l’Eglise propose de fêter le saint nom de Marie. A la croix, Jésus donne à sa mère une mission particulière : celle d’être une mère adoptive pour ses disciples.

Aujourd’hui, le Seigneur m’appelle par mon nom ; il m’invite à ce temps de prière. Je me dispose intérieurement pour être pleinement à son écoute. Je lui demande la grâce de me laisser « envisager » par lui. Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Christophe Sperissen chante Regarde celle qui est ta mère.

Enfant du Père, sur cette terre lève les yeux,
Comme l’oiseau en liberté vole si haut.
Dans le désert, les solitudes et les angoisses,
Enfant du Père, sur cette terre lève les yeux.

REGARDE CELLE QUI EST TA MÈRE,
REGARDE CELLE QUI EST BÉNIE !
N’AIE PAS PEUR DE TE LAISSER AIMER,
ELLE EST LÀ POUR TOI, NOTRE MÈRE !

Enfant du Père, sur cette terre garde confiance,
Comme l’enfant vient se blottir contre sa mère.
Dans les tempêtes, les longues nuits et les tourments,
Enfant du Père, sur cette terre garde courage !

Enfant du Père, sur cette terre sois dans la paix,
Comme l’eau vive vient rafraîchir ce qui a soif.
Dans tes prisons, tes portes closes et tes blessures,
Enfant du Père, sur cette terre sois dans la paix !

La lecture de ce jour est tirée du psaume 138.

Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.

C’est toi qui as créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonnant que je suis.

Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée ;
éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur.
Vois si je prends le chemin des idoles,
et conduis-moi sur le chemin d’éternité.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1.« Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais ». Je prends le temps de regarder le Seigneur qui me contemple. En fonction de l’image que j’ai de Dieu, je peux me sentir plus ou moins à l’aise avec cette affirmation. Pourtant comme dit le psaume, « Tous mes chemins lui sont familiers » : j’accueille le regard respectueux de Dieu sur ma vie.

2. Rien de ce que je suis n’est étranger au Seigneur. Il me connaît plus que moi-même et moi je reconnais que je suis créé à son image. Je laisse résonner en moi ce verset : « Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis ».

3. « Conduis-moi sur les chemins d’éternité ». Les chemins de la vie ne sont pas de longs fleuves tranquilles. Je laisse sourdre en moi ce désir d’éternité mis en mon cœur par le Seigneur. Je lui redis mon aspiration à le suivre.

Je réécoute ces quelques versets du psaume 138. Je me laisse toucher par Dieu qui désire faire alliance avec moi.

Comme de nombreux croyants, Marie et Jésus ont prié et médité ce psaume. Je me tourne respectivement vers Marie, puis vers Jésus et je leur demande d’éclairer ma relation au Dieu créateur. J’ose une parole de liberté, une prière d’intercession ou de louange pour avancer sur mon chemin de vie.

Je vous salue, Marie pleine de grâce,
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen