Aujourd'hui nous sommes le mercredi 11 septembre.

Je viens passer un moment avec Le Seigneur. Je me tourne vers lui et me dispose à me laisser regarder par lui. Je lui demande la grâce d’un cœur libre et généreux. Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons l’hymne des JMJ de Cracovie, préparant nos cœurs à l’écoute de la Parole de Dieu.

1. Joie de lever le regard vers les monts,
D’où me viendra le secours :
Secours du Seigneur tout au long des jours,
Dieu Saint, miséricorde.

2. Joie d’être pris dans les bras du Berger,
Lui même vient nous chercher.
« Par ses blessures nous sommes guéris »
Christ est souffle de vie !

Refrain
HEUREUX LES CŒURS MISÉRICORDIEUX
CAR ILS OBTIENDRONT MISÉRICORDE
HEUREUX LES CŒURS AIMANTS
OUVERTS À L’AMOUR DE DIEU LE PÈRE

3. Joie d’espérer contre toute espérance !
Qui loin de Dieu survivrait ?
Mais son pardon vient changer nos cœurs,
Alors, vivons de lui !

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’Evangile selon saint Luc.

En ce temps-là, Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes. Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je contemple la scène : entouré d’une foule de personnes, Jésus interpelle ses disciples avec des paroles en forme de diptyque. Nulle condamnation de sa part mais une invitation à reconnaître ce qui est source véritable de bonheur et de malheur. Qu’est-ce qui me réjouit dans ce texte ? Qu’est-ce qui me met en difficulté ?

2. Ce sont les pauvres, qui ont faim et soif, qui pleurent de leur situation, qui se sentent rejetés. Ce sont les riches qui sont repus, qui rient et pour lesquels on dit du bien… je laisse revenir à ma mémoire telle ou telle personne que j’ai rencontré qu’elles soient repues ou assoiffées. Je les confie au Seigneur.

3. « Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie ». Ce jour de septembre est marqué par un triste anniversaire. D’autres jours effroyables ont été vécus. J’accueille ce « maintenant » parfois si difficile et cet autre jour à venir, plus radieux. Je contemple tous ceux et celles qui m’ont précédé dans le ciel et je leur demande d’intercéder pour notre monde.

Avec cette deuxième écoute, je me laisse interpeller par l’invitation à entrer dans une joie profonde. Je suis davantage attentive à l’aujourd’hui de ces paroles et ce qu’elles me promettent pour demain.

Dans un cœur à cœur avec le Christ, je lui partage ce qui m’habite. Je lui demande son aide pour témoigner par ma vie que sa suite conduit à la joie.

Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi perfide, défends-moi.
À l’heure de ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, toi,
dans les siècles des siècles.
Amen