Aujourd'hui nous sommes le mardi 12 mars, de la 4ème semaine du Carême.

Au début de ce temps de prière je prends conscience de tout ce qui m’habite en ce moment et par un geste ou une attitude extérieure je dis au Seigneur mon désir de venir à sa rencontre : Au nom du Père, du Fils et du saint Esprit, Amen.

Le chœur Saint Ambroise chante Jésus, maître de la vie.

1
Jésus, maître de la vie,
de la tombe tu t'approches.
Pour Lazare, ton ami,
tu supplies et tu rends grâce :
"Tu m'as toujours exaucé,
Père Saint, écoute-moi !"

2
Au tombeau tu as pleuré
près de ton ami Lazare.
En ton coeur tu as frémi
et fait voir combien tu l'aimes :
"Viens dehors ! Sors du tombeau,
lève-toi d'entre les morts !"

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 5 de l’évangile selon St Jean.

À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Piste 1
Au milieu d’une foule de malades, d’aveugles, de boiteux et d’impotents, il y a un homme, malade depuis trente-huit ans. Je prends le temps de regarder cette foule avec cet homme au milieu d’elle. Je peux imaginer les sentiments de cet homme.

Piste 2
Le regard de Jésus perce la foule, il se pose sur cet homme. Je contemple ce face à face, j’écoute leur dialogue… « Veux-tu être guéri… Je n’ai personne pour me plonger… Lève-toi prends ton brancard… ». Quel désir cette rencontre et ce dialogue suscitent-ils en moi ?

Piste 3
Enfin, j’écoute les interpellations des juifs qui accusent tout à la fois l’homme guéri et Jésus : « Il ne t’est pas permis de porter ton brancard…». Comment ces murmures accusateurs résonnent-ils en moi ? A quelle plus grande liberté l’Evangile m’appelle-t-il ?

J’écoute à nouveau ce récit et je me demande où est-ce que je me reconnais : du côté de l’homme paralysé ? Du côté de Jésus ou des juifs qui critiquent ?

Avec telle lumière ou tel mouvement qui est monté en moi durant cette prière je parle au Seigneur. Je peux lui demander une guérison dont j’ai particulièrement besoin en ce temps de Carême.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen