Aujourd'hui, nous sommes le lundi 12 février.

Hier, toute l’Église célébrait la « journée mondiale du malade ». Dans ce même élan, j’entre dans la prière en faisant au Seigneur cette demande: « que ma prière soigne mon âme et que je puisse apaiser les douleurs de celles et ceux qui souffrent ».
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La communauté de l’Emmanuel chante Seigneur, mon secours.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 8 de l’Évangile selon St Luc.

En ce temps-là, les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. »
Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Dans un premier temps, je m’immerge dans la scène. Je vois les pharisiens qui se posent des questions entre eux sur l’identité de Jésus. Ils décident de le mettre à l’épreuve, de le bousculer Lui qui les bouscule. Ils déboulent sur Jésus en groupe. Je m’imagine leur conversation, leurs questions, leurs sentiments.

Point 2
Les pharisiens cherchent à obtenir de Jésus un signe venant du ciel. Un miracle, un prodige, une preuve. Et moi, où en suis-je en ce moment ? Quand est-ce que je suis dans la confiance et quand est-ce qu’au contraire, je tente d’avoir un signe spécifique ?

Point 3
Je réfléchis à la notion d’alliance. Une alliance est un un lien de confiance qui cesse de mettre l’autre au défi pour l’accueillir dans la joie. Est ce que j’ai fait alliance avec Dieu? Quels moyens puis-je prendre pour conforter ou renouveler mon alliance avec Dieu ?

J’écoute à nouveau ce bref extrait de l’Évangile. Je l’écoute en prêtant attention à ce qu’il produit en moi.

A la fin de ce temps de prière, je prends le temps de dire à Dieu ce que j’ai sur le cœur. Je lui parle respectueusement mais aussi simplement.

Enfin, en enfant confiant du Père, je termine en récitant la prière du Notre-Père :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen.