Aujourd’hui nous sommes le lundi 11 novembre et nous fêtons saint Martin de Tours. Évêque, appelé aussi Martin le miséricordieux, il est célèbre pour avoir partagé son manteau avec un déshérité pris par le froid. Il introduit cette semaine en nous ouvrant au plus pauvre. Cette même semaine se conclura par la 8ème journée du Pauvre dimanche prochain.
Les prières de cette semaine sont guidées par le Secours catholique de la Loire et la diaconie de Saint Etienne.
Je me présente à Dieu et me confie à sa présence. Je dispose mon corps et mon cœur afin de mieux l’accueillir et me laisser guider. Je lui demande ce matin de reconnaître la foi dont il me comble dans ma vie. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Nous écoutons le chant “vous serez vraiment grand” du CD Saint François.
La lecture de ce jour est tirée de la lettre de Saint Paul apôtre à Tite. Ce sont les premiers versets de cette lettre.
Paul, serviteur de Dieu, apôtre de Jésus Christ au service de la foi de ceux que Dieu a choisis et de la pleine connaissance de la vérité qui est en accord avec la piété. Nous avons l’espérance de la vie éternelle, promise depuis toujours par Dieu qui ne ment pas. Aux temps fixés, il a manifesté sa parole dans la proclamation de l’Évangile qui m’a été confiée par ordre de Dieu notre Sauveur. Je m’adresse à toi, Tite, mon véritable enfant selon la foi qui nous est commune : à toi, la grâce et la paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Sauveur. Si je t’ai laissé en Crète, c’est pour que tu finisses de tout organiser et que, dans chaque ville, tu établisses des Anciens comme je te l’ai commandé moi-même. L’Ancien doit être quelqu’un qui soit sans reproche, époux d’une seule femme, ayant des enfants qui soient croyants et ne soient pas accusés d’inconduite ou indisciplinés. Il faut en effet que le responsable de communauté soit sans reproche, puisqu’il est l’intendant de Dieu ; il ne doit être ni arrogant, ni coléreux, ni buveur, ni brutal, ni avide de profits malhonnêtes ; mais il doit être accueillant, ami du bien, raisonnable, juste, saint, maître de lui. Il doit être attaché à la parole digne de foi, celle qui est conforme à la doctrine, pour être capable d’exhorter en donnant un enseignement solide, et aussi de réfuter les opposants.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Paul se présente comme « au service de la foi de ceux que Dieu a choisi. » Je m’imagine ces chrétiens que l’apôtre veut servir, dans leur diversité : des femmes, des hommes, des enfants aussi… Paul les voit comme choisis par Dieu, revêtus de la promesse de vie éternelle. Je me laisse inspirer par cette manière de regarder.
2. Paul appelle Tite , “[son] véritable enfant selon la foi. » La relation entre Paul et Tite est une relation de foi. Je peux essayer de peser cela. Je pense à mes relations qui sont marquées par une foi partagée, mes amis de prière, mes proches dans la foi si j’en ai… Ces relations sont-elles impactées par notre foi commune? Comment pourraient-elles l’être davantage?
3. Paul recommande à Tite de choisir un « Ancien » pour soutenir et guider la communauté. J’écoute ce qu’il souhaite : « qu’il soit accueillant, ami du bien, raisonnable, juste, saint, maître de lui (…) digne de foi. ». Je médite cela. Je cherche dans mon entourage les femmes et les hommes qui ont ces qualités.
Je me laisse toucher de nouveau par la lecture de cette lettre de Paul à Tite.
Je m’adresse alors à Dieu, simplement, et lui partage ce qui vient à mon esprit. Ce peut être une demande, un remerciement, une question ou quoique ce soit d’autre.
Je termine ma prière à Dieu le père en reprenant les mots de Jésus:
Notre Père, qui es aux cieux
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Au nom du père, et du Fils et du saint Esprit, amen.