Aujourd’hui, nous sommes le 32e dimanche du temps ordinaire.

Nous allons réécouter le récit de la veuve qui a fait, à sa manière, déborder le trésor du Temple. Elle n’avait que deux piécettes à mettre dans le tronc. « Elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre », commentera Jésus. Quelques jours plus tard, c’est lui-même qui fera don de tout ce qu’il avait pour vivre : corps livré, sang versé. La Croix aurait pu passer inaperçue, mais aujourd’hui encore, elle nous rappelle jusqu’où peut aller l’amour. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen

Nous prenons le temps d’écouter le chant “Vous serez vraiment grands”interprété par la Jeunesse franciscaine de Bitche.

La lecture du jour est extraite du chapitre 12 de l’Evangile selon Saint Marc.

En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait aux foules : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

textes liturgiques © AELF, Paris

1.« Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. » Sans doute ce geste a-t-il paru insignifiant aux apôtres. Jésus leur fait découvrir toute la beauté de cette obole. Suis-je attentive aux petits gestes de bonté dont les autres sont capables ? Je me rappelle ce qui m’a émerveillé ces derniers jours.

2. « Ils ont pris sur leur superflu, elle sur son indigence. » Nous sommes sensibles aux gestes d’éclats des autres et nous cherchons à impressionner par les nôtres. Or, ce qui fait vivre le monde, ce sont des trois fois rien, à condition qu’ils soient d’amour. Quels sont les petits gestes qui traduisent mon amour des autres ?

3. « Ne pas être limité par le plus grand, être néanmoins contenu dans le plus infime, c'est le divin », dit un adage. Nous sommes impressionnés par l’infiniment grand, mais Dieu sait se loger dans l’infiniment petit. Il dit l’immensité de son amour pour moi de manière si discrète ! Je repère quelques signes de cet amour.

Je réécoute ce texte en regardant la veuve, avec Jésus, en regardant Jésus lui-même avec les yeux de la foi.

Je présente au Père ce que j’ai pu vivre durant cette prière. Je lui apporte mes deux petites pièces de monnaie. Qu’est-ce que je souhaiterais lui dire ?

Notre Père qui es aux cieux, que Ton Nom soit sanctifié, que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen