Aujourd'hui nous sommes le mercredi 10 septembre et nous fêtons Saint Némésien et ses compagnons, martyrs des premiers siècles en Afrique du Nord.
Me voici Seigneur. Que ton Esprit ouvre mes oreilles à ta parole. Donne-moi la grâce et le courage de t’imiter dans mon quotidien : dans mes choix comme dans mon attitude. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, Amen.
Nous écoutons la prière de Jésus ou “Prière du cœur”, chanté par Harpa Dei.
Gospodi Iisuse Hristie, Sine Bozhii, pomilui mea greshnago (slavon)
Traduction: "Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur."
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 3 de la lettre de saint Paul au Colossiens.
Frères, vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. Faites donc mourir en vous ce qui n’appartient qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie. Voilà ce qui provoque la colère de Dieu contre ceux qui lui désobéissent, voilà quelle était votre conduite autrefois lorsque, vous aussi, vous viviez dans ces désordres. Mais maintenant, vous aussi, débarrassez-vous de tout cela : colère, emportement, méchanceté, insultes, propos grossiers sortis de votre bouche. Plus de mensonge entre vous : vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir, et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau qui, pour se conformer à l’image de son Créateur, se renouvelle sans cesse en vue de la pleine connaissance. Ainsi, il n’y a plus le païen et le Juif, le circoncis et l’incirconcis, il n’y a plus le barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y a le Christ : il est tout, et en tous.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je commence par rendre grâce, en accueillant pour moi cette parole : « je suis ressuscité avec le Christ ». Quels sont les signes de cette résurrection dans ma vie ? Je fais mémoire de mon histoire personnelle avec Jésus. Je revois le visage de tous ces témoins qui, pour moi, ont revêtu le Christ.
2. A la lumière des grâces reçues, je peux regarder la manière dont le péché abîme le projet de la création. Sous la plume de Paul, les « réalités de la terre » relèvent du « pouvoir de la chair » ; ils sont les fruits de notre appétit mondain. Quels sont mes désirs mauvais ? D’où vient cette soif de posséder ?
3. « Il n’y a plus le païen et le Juif, le circoncis et l’incirconcis, il n’y a plus le barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y a le Christ. » Je reçois ces mots de Paul comme un appel à suivre le Christ qui comble les écarts. A quel petit pas de plus m’invite-t-il ?
J’écoute une deuxième fois cette lettre de Paul. Elle m’annonce une bonne nouvelle : l’homme ancien n’a pas le dernier mot. Que l’homme nouveau m’ouvre à la joie promise dans le Christ.
Je parle à Jésus, cet ami franc et sans détour. Il me promet un chemin de sortie, une vérité ouverte sur le monde, une vie renouvelée. Comment accueillir cette nouvelle qui me dépasse ? Je me confie à lui.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, Amen.