Aujourd'hui nous sommes le vendredi 10 mai, de la 6e semaine du temps pascal, et nous faisons mémoire de Jean d’Avila, prêtre et docteur de l’Eglise.

Je me présente tel que je suis devant le Seigneur et lui confie ce qui me préoccupe en ce moment. Je lui demande d’être pleinement disponible pour accueillir sa parole dans ma vie. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Les moines de Keur Moussa chantent un extrait du psaume 29.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 16 de l’évangile selon Saint Jean.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira ; vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie. La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde. Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. En ce jour-là, vous ne me poserez plus de questions. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Jésus promet à ses disciples pleurs, lamentations, peines. Je contemple le réalisme du Christ qui ne passe pas par-dessus les épreuves de la vie de ses disciples. Peut-être cette promesse fait-elle écho à des moments récents ou plus lointains de mon histoire. Je prends le temps de les méditer et de les confier au Christ.

Point 2
Pour Jésus, la peine et la souffrance n’ont pas le dernier mot : elles laissent place à la joie et au bonheur, telle la femme qui enfante dans la douleur, toute heureuse d’accueillir son enfant nouveau-né. Je me laisse affermir dans l’espérance par la parole de Jésus : votre peine se changera en joie. Je goûte cette espérance.

Point 3
Jésus nous promet une joie que nul ne ravira. Une joie qui a traversé la peine et la souffrance. Une joie qui est fondée en lui, dans l’expérience de sa résurrection et l’espérance de son retour. Quels sont les lieux de peine et de souffrance dans ma vie qui ont encore besoin d’accueillir l’espérance de la Résurrection ?

En réécoutant l’évangile, j’élargis ma prière et je confie au Christ tous les lieux de mort, de peine, de lamentation dans notre pays et dans le monde, pour qu’il établisse en tous ces lieux les prémisses de sa résurrection.

Je m’adresse au Christ comme un ami parle à un ami et lui confie mes états d’âme à la fin de ce temps de prière. Je peux lui faire aussi une demande plus précise sur tel ou tel point de ma vie que je souhaite qu’il vienne visiter.

Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l'ennemi, défends-moi.
A ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi.
Pour qu'avec les saints je te loue.
Dans les siècles des siècles.
Amen