Aujourd'hui nous sommes le mercredi 10 mai et nous fêtons Saint Jean d’Avila, prêtre du XVIe siècle et docteur de l’Eglise dont les écrits restent très lus dans la sphère hispanique.
En prenant le temps de me tenir devant le Seigneur qui m’attend, qui m’espère, je me tourne vers Lui pour qu’Il vienne lui-même orienter tout mon être, toutes mes pensées et mes actions à sa louange et je lui demande la grâce de demeurer aujourd’hui avec Lui. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons Je suis la Vigne de Mannick et Jo Akepsimas.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 15 de l’évangile selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
Avec les disciples, j’écoute Jésus : « je suis la vraie vigne, mon Père est le vigneron, vous êtes les sarments.” Comment cette image s’imprime-t-elle en moi ? Que me dit-elle de la relation entre Jésus et son Père, entre Jésus et ses disciples, entre les disciples et le Père ?
Point 2
« Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit il le purifie en le taillant pour qu’il en porte davantage ». Je me laisse surprendre, heurter par cette parole. Être en Jésus et ne pas porter de fruit ? Me laisser tailler par le Père pour porter davantage de fruit ?
Point 3
« En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire… ». Quelle audace de Jésus de se manifester ainsi comme l’égal de Dieu. Comment est-ce que j’accueille cette parole ? Avec joie? Avec crainte? Comme une menace? un appui ? Quelle est la source de mes actions et de mes désirs ?
J’écoute à nouveau Jésus parler à ses disciples, me parler, et j’entends son désir : “ ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruits et que vous soyez pour moi des disciples »
Pendant quelques instants, je demeure avec Jésus et je laisse irriguer mon cœur par sa Parole.
Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l'ennemi, défends-moi.
A ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi.
Pour qu'avec les saints je te loue.
Dans les siècles des siècles.
Amen.