Aujourd'hui nous sommes le samedi 9 septembre et nous faisons mémoire dans la compagnie de Jésus de Saint Pierre Claver, jésuite, appelé aussi « l’esclave des esclaves ». Au 17ème siècle il se destine pour la mission dans le « Nouveau Monde », en Colombie, où il se dévoue sans compter pour l’éducation et l’évangélisation des populations esclaves à qui il veut révéler leur dignité.

Je me dispose à la rencontre avec le Seigneur. Je fais silence et dis au Seigneur : « Me voici Seigneur », pose ton regard sur moi : Au nom du Père, du Fils et du saint Esprit.

Les moines de Keur Moussa chantent Guide moi au chemin de tes ordres.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’évangile selon Saint Luc.

Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. » Il leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Piste 1
J’imagine intérieurement Jésus avec ses disciples qui marchent et traversent les champs de blé : c’est le jour du sabbat. J’écoute leurs conversations, leur joie de vivre ensemble cette journée consacrée au Seigneur qui crée toutes choses, leur action de grâce pour le repos du sabbat. J’entre dans le mouvement de ce récit.

Piste 2
J’entends les propos des pharisiens qui restent extérieurs à la joie et à la liberté qu’offre le sabbat : pourquoi faîtes-vous ce qui est interdit ? Comment ces remarques résonnent-elles en moi quand il m’arrive, moi aussi, de rester extérieur à ce qui se passe, ou quand je me tiens en juge de ce que font les autres ?

Piste 3
Je contemple le « Fils de l’homme » comme « Maître du sabbat ». Je fais mémoire de Jésus qui dans l’évangile, mais plus encore, dans sa Résurrection, fait entrer l’humanité dans le vrai repos et qui offre le salut du corps et de l’âme promis par son Père. Je me laisse étonner par ce « maître du sabbat ».

J’écoute ce récit à nouveau à la lumière de ce qui m’a déjà touché dans la méditation.

Je conclus ma méditation en m’adressant au Seigneur qui veut pour moi la Vie. Je lui parle avec les mots qui naissent de mon désir et de ma prière.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen