Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 8 août, et nous fêtons saint Dominique, le fondateur de l’ordre Dominicain.

Je prends le temps de me mettre en présence du Seigneur. Je peux lui demander la grâce de le connaître intérieurement, pour mieux l’aimer et le suivre. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “O plus haut de mon âme” par les Voix Dominicaines de la Province dominicaine de Toulouse.

Au plus haut de mon âme, au Sinaï de mon cœur,
J’ai reçu en partage l’Esprit du Seigneur.
Sur mon cœur sont inscrites en lettres de feu
Les paroles des cieux, la Loi sainte de Dieu.
Au plus haut de mon âme, au Thabor de mon cœur,
Tu es là, Jésus Christ, éclatant de splendeur.
À l’obscur de mon âme, ô soleil adorable,
Tu répands dans ma nuit ta lumière ineffable.

Au plus haut de mon âme, au sommet de mon cœur
Quand se dresse, terrible, une croix de douleur
Je demeure, ô Jésus, malgré tout dans la paix
Car je sais qu’il n’y a de salut qu’en tes plaies.

Au plus haut de mon âme, à la cime du cœur,
L’Esprit Saint, je le crois, descendra des hauteurs.
Sur ses ailes mon âme emportée vers les cieux
N’aura plus pour désir que celui de voir Dieu.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre seize de l’Evangile selon saint Matthieu.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ? Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je peux imaginer ce groupe d’hommes et de femmes qui suit Jésus, certains depuis des années, d’autres depuis peu de temps. Avec eux, j’écoute ces paroles pleines de clarté. Jésus est le contraire d’un séducteur. Je prends le temps de goûter comment il invite à le suivre, sans cacher ce que cela implique.

2. « Celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera » Jésus n’invite pas au renoncement pour le renoncement. Il nous invite à ne pas nous tromper de vie. Je peux penser aux choses qui me donnent de la sécurité. Sont-elles des manières de m’agripper, ou bien m’ouvrent-elles à la suite du Christ ?

3. Jésus parle de la fin des temps. Saint Ignace donne ce conseil, pour aider à prendre certaines décisions : au jour de ma mort en regardant ma vie, sur quoi aurais-je voulu m’appuyer pour décider ? Je peux penser à des décisions, petites ou grandes, que j’ai à prendre. Cette liberté que donne Jésus, à quoi est-ce qu’elle m’invite ?

Avec les disciples qui entourent Jésus, je me prépare à écouter à nouveau son invitation à le suivre.

Me tenant devant Jésus, je peux lui confier ce qui habite mon cœur. Mes élans, mes résistances, mes questions peut-être. Je lui en parle avec confiance et prends le temps de l’écouter.

Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé(e) de toi.
De l’ennemi, défends-moi.
À ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, dans les siècles des siècles. Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen