Aujourd'hui nous sommes le mercredi 7 décembre et nous fêtons saint Ambroise, évêque et docteur de l’Eglise.

Le Psaume d’aujourd’hui invite à bénir le Seigneur pour tous ses bienfaits. Au milieu des occupations de ma journée, je consacre ce temps au Seigneur, toujours présent et agissant dans ma vie. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous sommes introduits à la prière par Saint le Seigneur, où nous entendons la joie de la trompette.

La lecture de ce jour est tirée du Psaume 102.

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse ;

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Textes liturgiques © AELF, Paris

1
« Bénis le Seigneur, n’oublie aucun de ses bienfaits. » Le Seigneur fait du bien, assure le psalmiste. A sa suite, je peux relire ma vie et me souvenir des moments où j’ai perçu l’action de Dieu dans mon existence. C’est pour moi une source de joie et d’action de grâce !

2
« Le Seigneur n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. » Me souvenant des évènements passés, surgissent aussi des fautes, des offenses, des péchés. Sûr de la miséricorde du Seigneur, je lui demande pardon pour cela. Je peux aussi prier pour les personnes qu’il m’est arrivé de blesser.

3
La prière du psalmiste n’est pas uniquement intellectuelle, ni un simple élan du cœur, mais le fruit de tout son être : « Bénis le Seigneur, tout mon être ! » Je sais qu’il m’est parfois difficile de prier, de persévérer dans la prière. Difficile aussi de rendre grâce au Seigneur. Humblement, je lui demande de m’aider à prier.

J’écoute à nouveau ce psaume. Les mots du psalmiste peuvent devenir les miens : avec lui, je bénis le Seigneur.

A la fin de ce temps de prière, qu’ai-je envie de dire au Seigneur ? Peut-être le louer, lui rendre grâce pour ce qu’il fait dans ma vie ? Ou bien lui demander son aide pour obtenir un pardon, une guérison. Je peux simplement me remettre entre ses mains, avec une infinie confiance, car il est « tendresse et pitié ».

Prière de Charles de Foucault
Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi, je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.