Aujourd'hui nous sommes le mardi 7 mai, de la 6ème semaine du temps pascal.

Je demande au Seigneur d’être pleinement disponible à l’écoute de sa Parole : je calme mes mouvements, et mes pensées. Je demande la grâce de me réjouir de la grande joie du Christ ressuscité. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons Veni Lumen Cordium, viens lumière de nos coeurs, de Margaret Rizza.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 16 de l’évangile de Jean.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?” Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi. En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus. En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Jésus annonce son départ auprès du Père qui l’a envoyé. Il constate la tristesse que suscite cette déclaration chez ses disciples « parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. » Et moi, qu’est-ce qui me rend triste ? De quoi ai-je parfois du mal à me défaire, vis-à-vis de quoi je souhaite grandir en liberté ?

Point 2
Jésus annonce l’envoi de l’Esprit qu’il nomme : « le Défenseur ». Comment je comprends sa parole « si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous, mais si je pars, je vous l’enverrai » ? A quelle liberté plus grande invite-t-il les disciples ? Et moi, à quel pas de plus suis-je invité ?

Point 3
Jésus décrit l’œuvre consolatrice de l’Esprit, Esprit qui refuse le péché qui défigure la création de Dieu, Esprit de justice en lien avec le Père et le Fils, Esprit qui juge « le prince de ce monde ». J’accueille cette œuvre de consolation de l’Esprit, je la laisse résonner dans mon cœur. Dieu est avec moi.

Je réécoute les paroles de Jésus, je m’arrête sur une phrase qui m’interpelle davantage.

A la fin de ce temps de prière je m’adresse à Jésus, comme un ami parle à un ami ou comme un serviteur s’adresse à son maître. Qu’est-ce qui m’habite à la fin de ce temps de prière ? Je lui confie ce que je souhaite.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen