Aujourd'hui nous sommes le samedi 7 mai, de la 3e Semaine du Temps Pascal.

En ce début de prière nous nous plaçons sous le regard de Dieu. Demandons au Seigneur de nous ouvrir à sa Parole et de nous garder dans sa confiance. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Le chœur du Séminaire français de Rome chante la prière de Sainte Thérèse d’Avila : Dieu seul suffit.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’Évangile selon Saint Jean

En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet.
Il leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !… C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. »
À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »

Textes liturgiques © AELF, Paris



1

« Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » Dans les versets qui précédent l’évangile de ce jour, Jésus a des paroles radicales : « le pain que vos Pères ont mangé les a conduits à la mort. Celui qui mange mon pain vivra éternellement. » Avec les disciples je prends un instant pour entendre cette radicalité du discours de Jésus.

2

« Personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » Cette phrase étonnante pourrait faire penser que le Père accorde à certains l’accès à la Bonne nouvelle de Jésus et le refuse à d’autres. Les évangiles nous offrent une piste : la voie de l’humilité et de la douceur comme chemin pour tous. Je médite cela.

3

« Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Je répète cette parole à plusieurs reprises. Je me laisse toucher par cette foi de Simon-Pierre en Jésus. Je me souviens qu’elle devra encore passer au creuset du reniement et du pardon reçu. « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. »

Introduction à la deuxième écoute

J’écoute à nouveau ce passage et je porte mon attention aux sentiments qui m’habitent.

Invitation à une prière personnelle

Dans un dernier moment de prière, je peux plus particulièrement confier les moments où je suis taraudé par le manque de confiance et le doute. Je demande à Dieu de venir au secours de ma foi.

Prière de Sainte Thérèse d'Avila

Que rien ne te trouble,
que rien ne t’effraie ;
tout passe.
Dieu ne change pas :
la patience obtient tout ;
celui qui possède Dieu
ne manque de rien
Dieu seul suffit !