Aujourd'hui nous sommes le mardi 7 mars, de la deuxième semaine de carême.
Introduction En entrant dans ce moment de prière, nous faisons mémoire de tout ce qui se passe aujourd’hui dans notre monde, nous reconnaissons que tout cela se trouve en germe en nous, et nous demandons à Dieu qu’il nous arrache au mal et nous dirige vers le salut. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, Amen.

Nous écoutons Veille sur mon coeur de l’ensemble vocal Agape.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 23 de l’évangile selon saint Matthieu.

En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Jésus est entré à Jérusalem, et ce sera bientôt la Pâque. Il enseigne dans le Temple. Scribes et Pharisiens cherchent à le piéger, mais sans y parvenir, car ils ne parlent que pour les autres, sans rien entendre pour eux. Jésus, lui, écoute le Père et il fait ce qu’il dit. Nous le contemplons, alors que, déjà, il se donne à nous.

Point 2
Pour notre salut, Jésus a tout quitté, refusant d’être nommé Fils de Dieu, Maître, Père… Il veut être le dernier des pécheurs, le crucifié. Et nous? Même quand nous refusons les titres ronflants, n'est-ce pas parfois un moyen malin d’afficher notre supériorité? Arrache-nous au mal, Seigneur !

Point 3
Jésus, finalement, ne sera vraiment remarqué que lorsqu’il sera crucifié, et sa résurrection même passera inaperçue du plus grand nombre. Fidèle image du Père, il agit dans le silence. Comment l’imiter ? Comment me tenir dans le silence, la discrétion, sans rechercher la gloire humaine ? Conduis-moi, Seigneur, au salut.

En réécoutant ces paroles, contemplons Jésus, l’exact opposé des personnages qu’il décrit.

Deux modèles me sont donnés : celui du Christ, celui des Scribes et Pharisiens. Je voudrais choisir de suivre le Christ en vérité ; mais tant de choses m’attirent de l’autre côté… Je me confie directement à Toi, Seigneur.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen